Rétrospective intégrale Jean-Marie Straub et Danielle Huillet

AFC newsletter n°266

Le Centre Pompidou consacre, du 27 mai au 3 juillet 2016, une rétrospective intégrale à l’œuvre cinématographique de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub, en présence de celui-ci. L’occasion de voir ou revoir les films des Straub photographiés, entre autres, par William Lubtchansky, AFC, Renato Berta, AFC – qui présentera, lundi 20 juin, la séance de projection de Fortini / Cani –, Caroline Champetier, AFC, et Dominique Chapuis, AFC.

Parmi les films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet

  • Les yeux ne veulent pas en tout temps se fermer, ou peut-être qu’un jour Rome se permettra de choisir à son tour (Othon, 1969), photographié par Ugo Piccone et Renato Berta
  • Leçons d’histoire (1972), photographié par Renato Berta
  • Introduction à la musique d’accompagnement pour une scène de film d’Arnold Schoenberg (1972), photographié par Renato Berta et Horst Bever
  • Moïse et Aaron (1975), photographié par Ugo Piccone, Saverio Diamanti, Gianni, Canfarelli et Renato Berta
  • Fortini / Cani (1976), photographié par Renato Berta et Emilio Bestetti, présenté par Renato Berta le lundi 20 juin à 20h au Cinéma 2
  • Toute révolution est un coup de dés (1977), photographié par William Lubtchansky et Dominique Chapuis
  • Trop tôt, trop tard (1980-1981), photographié par William Lubtchansky, Caroline Champetier, Robert Alazraki et Marguerite Pelardo
  • En rachâchant (1982), photographié par Henri Alekan et Louis Cochet
  • Amerika - rapports de classe (1983), photographié par William Lubtchansky, Caroline Champetier et Christophe Pollock
  • La mort d’Empédocle ou quand le vert de la terre brillera à nouveau pour vous (1986), photographié par Renato Berta
  • Noir péché (1990), photographié par William Lubtchansky et Christophe Pollock
  • Cézanne - Dialogue avec Joachim Gasquet (1989), photographié par Henri Alekan
  • AntIgone (1991), photographié par William Lubtchansky
  • Du jour au lendemain (1996), photographié par William Lubtchansky
  • Sicilia ! (1998), photographié par William Lubtchansky
  • Ouvriers, paysans (2000), photographié par Renato Berta
  • Le Vagabond (2001), photographié par William Lubtchansky
  • Le Retour du fils prodigue (2002), photographié par Renato Berta
  • Humiliés (2002), photographié par Renato Berta
  • Dolando (2002), photographié par Renato Berta
  • Une visite au Louvre (2004), photographié par William Lubtchansky et Renato Berta
  • Ces rencontres avec eux (2005), photographié par Renato Berta, Jean-Paul Toraille et Marion Befve
  • Itinéraire de Jean Bricard (2007), photographié par William Lubtchansky et Irina Lubtchansky
  • Dialogue d’ombres (1954-2013), photographié par Renato Berta.

Parmi les films de Jean-Marie Straub

  • Le Genou d’Artémide (2007), photographié par Renato Berta
  • Le Streghe, femmes entre elles (2008), photographié par Renato Berta
  • Joachim Gatti (2009), photographié par Renato Berta
  • O somma luce (2009), photographié par Renato Berta
  • L’Inconsolable (2010), photographié par Renato Berta
  • Un héritier (2010), photographié par Renato Berta.

A noter enfin que Pour Renato (2015), film de montage réalisé à l’occasion de l’anniversaire de Renato Berta, directeur de la photographie, fidèle collaborateur des Straub notamment pour Ouvriers, paysans, a été projeté le vendredi 27 mai.

En marge de la manifestation
Edition de L’Internationale straubienne, ouvrage collectif, sous la direction de Gaël Teicher
« Quel est votre Straub/Huillet de chevet ? » La demande, adressée à des amis, compagnons, critiques, collaborateurs, artistes, straubiens de toujours ou nouveaux venus (Alain Bergala, Renato Berta, Jacques Bontemps, Christophe Clavert, Rochelle Fack, Marie Anne Guerin, Mathieu Macheret, Jacques Mandelbaum, Cyril Neyrat, Patrice Rollet, Jean-Claude Rousseau, Claude Rutault, entre autres contributeurs) a reçu presque autant de réponses qu’il y a de films de Jean-Marie Straub et Danielle Huillet, depuis l’initial Machorka-Muff jusqu’à L’Aquarium et la Nation. En résulte L’Internationale straubienne, mosaïque vivante, traversée écrite et visuelle
de l’œuvre, livre où se déploie le rapport intime de chacun à une œuvre universelle.

L’Internationale straubienne, aux Éditions de l’Œil, en coédition avec les Éditions du Centre Pompidou, 512 pages.