Sergueï Ouroussevski

Director of photography

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Articles (2)

Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Willy Kurant

Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).

Sur Arte, les plus beaux mouvements de caméra au cinéma

On Internet

La ressortie en DVD de Soy Cuba, de Mikhaïl Kalatozov, photographié par Sergueï Ouroussevski – film qui s’ouvre par un acrobatique plan séquence –, a donné à l’équipe de "Blow up - Pleins feux sur le cinéma", le webmagazine cinéma de Luc Lagier sur Arte, envie d’un sujet sur les plus beaux mouvements de caméra au cinéma. Et il y en a...

Articles (10)

Interview with Vladislav Opelyants, RGC, about his work on "Petrov’s Flu", by Kirill Serebrennikov
A hypertrophied Surrealist reality

Conversations with cinematographers

Shot over the course of 36 days in Moscow, Petrov’s Flu is a very strange film, which keeps even the most stalwart viewers in its grip and sometimes brings them to the point of malaise. Kirill Serebrennikov’s latest work is a 2.5-hour-long nightmare in a timeless Russia. Vladislav Opelyants, RGC, his faithful cinematographer, just won the 2021 CST Award of the Technical Artist for this film.

Entretien avec Vladislav Opelyants, RGC, à propos de "La Fièvre de Petrov", de Kirill Serebrennikov
Une réalité surréaliste hypertrophiée

Conversations with cinematographers

Tourné sur 36 jours à Moscou, La Fièvre de Petrov est un film très bizarre, prenant en tenaille les plus braves des spectateurs et les menant parfois jusqu’au malaise. Le nouvel opus de Kirill Serebrennikov est un long cauchemar de 2h30 dans une Russie hors du temps. Vladislav Opelyants, RGC, son fidèle chef opérateur, vient de remporter, pour ce film, le Prix CST de l’Artiste-Technicien 2021. (FR)

Sur Arte, les plus beaux mouvements de caméra au cinéma

On Internet

La ressortie en DVD de Soy Cuba, de Mikhaïl Kalatozov, photographié par Sergueï Ouroussevski – film qui s’ouvre par un acrobatique plan séquence –, a donné à l’équipe de "Blow up - Pleins feux sur le cinéma", le webmagazine cinéma de Luc Lagier sur Arte, envie d’un sujet sur les plus beaux mouvements de caméra au cinéma. Et il y en a...

Willy Kurant, AFC, ASC, ou l’excellence d’une modernité mâtinée de classicisme
Par Marc Salomon, membre consultant de l’AFC

Willy Kurant

Willy Kurant nous a quittés le 1er mai, à l’âge de 87 ans. Venu du reportage TV, caméra 16 ou 35 mm à la main, passé quelques mois par les studios de Pinewood à Londres avant de rejoindre la France où il démarra sa carrière de directeur de la photographie dans la mouvance de la Nouvelle Vague, Willy Kurant excellait dans des registres pourtant diamétralement opposés : de Trans-Europ-Express (façon reportage, sans éclairage sinon parfois une Flood dans un parapluie blanc) à Charlotte For Ever (violentes directions de lumière et puissants contre-jours qui transpercent la pénombre).

Conférence AFC "La restauration des films"
Par Pascale Marin, AFC

Camerimage 2022

Intervenants pour l’AFC, Laurent Dailland et Jean-Marie Dreujou, présents à Toruń, et Caroline Champetier, dans un entretien filmé au préalable. Audrey Birrien, responsable gestion de projet, et Benjamin Alimi, directeur du laboratoire Hiventy Classics. La discussion était modérée par Clémence Thurninger.

Un "Focus" du CNC sur le 70 mm

Bookshelf

Dans un article paru sur son site Internet, le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) revient sur l’histoire et les spécificités de ce format qu’il qualifie de « monumental ». De sa naissance en Italie, en 1911, à un premier revers à la fin des années 1930, de sa renaissance dans les années 1950 jusqu’aux années 1980-90, le 70 mm aura, durant cette période, connu son heure de gloire, pour être, ces dernières années, l’apanage de quelques cinéastes passionnés par les possibilités offertes par ce format.