Think and Act analyse l’étude du CNC "Evaluation des aides à la production cinématographique et audiovisuelle en région"

La Lettre AFC n°264

Think and Act, société d’études et de conseil spécialisée dans le secteur des médias et des industries culturelles – dont Valérie Champetier est l’une des deux expertes –, a analysé dans sa Newsletter de mars une « très intéressante étude » d’"Evaluation des aides à la production cinématographique et audiovisuelle en région" publiée courant mars 2016 par le CNC.

Une évaluation des aides à la production cinéma et audiovisuelle mais qu’en est-il de l’avenir ?, par Valérie Champetier (23 mars 2016)

Le CNC a publié la semaine dernière une étude très intéressante d’"Evaluation des aides à la production cinématographique et audiovisuelle en région". Après dix ans de politique conventionnelle dont les objectifs étaient de diversifier les sources de financement du secteur, de favoriser la relocalisation des tournages en régions, de développer l’emploi et des filières économiques structurées, le CNC a souhaité faire un bilan de son action avec les régions. Cette politique d’aides régionales semble plutôt être un succès mais en regardant un peu différemment les chiffres donnés par le CNC, elle pose aussi pas mal des questions pour l’avenir.

I – Etat des lieux
Le nombre de collectivités passant des conventions avec le CNC a été multiplié par deux entre 2004 et 2015. Elles étaient 20 et sont aujourd’hui 40 collectivités participant à ce dispositif : l’intégralité des 25 anciennes régions, 13 départements et deux municipalités, l’Eurométropole de Strasbourg et la ville de Paris.

Le montant total des engagements financiers a été multiplié par 1,6 passant de 39,96 millions d’euros en 2004 à 65,79 millions d’euros en 2015, soit une progression de 65 %.


Les engagements des collectivités se font dans six domaines de la création depuis 2006 (début du financement des courts métrages). En dix ans, les grosses masses sont restées les mêmes : environ 40 % pour les longs métrage de cinéma, 35 % pour la production audiovisuelle, 9 % pour l’accueil de tournages et la formation et 10 % pour le court métrage. Le principal changement a été la forte réduction des aides à l’écriture et au développement en raison du désengagement du CNC en 2006 : en moyenne 7 millions par an avant 2006 et depuis entre 3 et 4,5 millions par an. A noter une très légère apparition du soutien à la production nouveaux médias depuis deux ans.

On constate cependant que si l’investissement global a progressé en dix ans, chaque collectivité affecte en moyenne aujourd’hui moins de financement dans ce secteur qu’en 2005 : 1,88 million d’euros en 2005 et 1,64 million d’euros en 2015.

  • Lire la suite de l’analyse – les autres têtes de chapitre sont citées ci-dessous – sur le site Internet de Think and Act

II Activités des collectivités territoriales
III Les filières cinématographique et audiovisuelle en région
IV Retombées de l’activité cinéma et audiovisuelle en région
Conclusion

  • Lire l’étude "Evaluation des aides à la production cinématographique et audiovisuelle en région" sur le site Internet du CNC.