Thomas Hardmeier

par Dominique Brenguier

A la fin de l’hiver 1993, j’ai tourné un " remake " de Goupil mains rouges réalisé par Claude Goretta et produit par la TSR. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Thomas Hardmeier.
Il était mon premier assistant. J’ai vraiment apprécié ses qualités humaines et professionnelles.
A la fin du tournage, je lui ai confié la réalisation de plans de seconde équipe autour du décor principal.Thomas a photographié les plus belles images du film.
Depuis, Thomas a fait son chemin en Suisse, en France et ailleurs, dans le court métrage, la publicité, le documentaire, la fiction TV et le long métrage comme directeur de la photographie.

Il m’a contacté à plusieurs reprises pour que je l’aide à approcher l’AFC.
Il tourne régulièrement en France ces dernières années et être membre de l’AFC représente pour lui « une manière de s’inscrire dans une " tradition " de chefs opérateur français qui défendent une certaine reconnaissance de notre métier et une certaine manière de travailler ».
J’ai visionné quelques films que Thomas a éclairés, dont Thelma de P.A. Meier, un " road movie " de Lausanne à la Crète où la camera légère et discrète appuyée par une des plus belles lumières glauques que j’ai pu voir, donnent une force étrange au voyage. Et La Boîte noire de Richard Berry où le magnifique travail de la lumière nous plonge dans le rêve ou dans l’inconscient d’un personnage comateux (José Garcia).

Aujourd’hui, Thomas est très heureux et fier d’être un membre actif de l’AFC.
Souhaitons lui bienvenue dans notre association et espérons avoir prochainement l’occasion de le rencontrer et de découvrir, en avant-première, un de ses derniers films.

A gauche, Thomas Hardmeier caméra à la main
A gauche, Thomas Hardmeier caméra à la main