Un monde plus grand

Un monde plus grand est un film de fiction tourné en partie en mode documentaire. C’est le troisième film que je tourne avec Fabienne Berthaud et chaque fois se pose la question du matériel le plus adapté.


Fabienne n’envisage pas de faire un film sans avoir elle-même une caméra pour concrétiser les images qu’elle a dans la tête. Je viens compléter, ajouter mon regard avec une autre caméra. Et donner forme à l’image.

De G. à D. : Fabrice Osinsky, Fanny Chausson, Simon Morard, Fabienne Berthaud, Chagui (avec le bob), Nathalie, Ahmed Zaoui - Photo Charlotte Marchal
De G. à D. : Fabrice Osinsky, Fanny Chausson, Simon Morard, Fabienne Berthaud, Chagui (avec le bob), Nathalie, Ahmed Zaoui
Photo Charlotte Marchal

La différence avec les deux autres films que nous avons faits ensemble, c’est que le scénario est tiré d’un livre, d’une histoire réelle et que la principale protagoniste, Corine Sombrun était partie prenante de l’aventure. Nous avons tourné loin de tout, en Mongolie. Dans le nord, juste en dessous de la Sibérie. Tourner en Mongolie, c’est se reconnecter avec le éléments naturels : pas de téléphone, pas d’Internet, pas d’eau courante, pas d’électricité mais le ciel, la nature, les animaux. Et la rencontre avec un peuple formidable, les Tsaatans, peuple nomade qui vit avec, par et pour les rennes, se déplaçant au rythme des saisons pour leur assurer les conditions nécessaires à leur subsistance.

Comme pour nombre de films aujourd’hui, il y a eu avant le feu vert pour le tournage, beaucoup d’incertitudes. Ce temps nous a pas mal éprouvés mais nous sommes finalement partis et ce fut une aventure humaine incroyable.
Coproduction belge, donc une équipe caméra belge (et entièrement féminine). Pour la partie tournée en Mongolie, un machiniste français (ah Ahmed !) et des électros mongols. Peu de sources, uniquement des LEDs sur batteries car nous n’avions pas de courant sur le plateau. Le plus difficile pour moi s’est révélé être la forme d’habitat. Puisque les Tsaatans vivent dans des tipis. En plus de l’exigüité, la difficulté réside dans la forme conique transformant toute source contre jour en source “douche”.
Pour la partie tournée à Liège, la même équipe caméra, et des machinos et électros belges avec un peu plus de projecteurs.

Cécile de France est formidable dans le rôle de Corine Sombrun, nous avons vogué aux confins du chamanisme et rapporté un film qui j’espère saura vous emmener.

Bande-annonce officielle


https://youtu.be/_6gtaDAZQ14

Portfolio

Crew

Cadreuses : Fabienne Berthaud et Nathalie Durand
Premières assistantes opératrices : Fanny Chausson et Justine Legros
Deuxièmes assistantes opératrices : Charlotte Marchal (Mongolie) et Julie Mormont (Belgique)
Back-up en Mongolie : Adelaïde Basson
Chef machiniste : Ahmed Zaoui (Mongolie), Nicolas Lemoine (Belgique)
Chef électricien : Tunu (Mongolie), Gunther Schockaert (Belgique)
Etalonnage : Marine Lepoutre et Isabelle Julien

Technical

Matériel caméra : TSF Caméra (2 caméras Sony FS7, 1 Sony Alpha7 ; objectifs série Zeiss GO, zoom Angénieux Optimo 28-76 mm, Canon 300 mm)
Matériel électrique : TSF Lumière
Matériel machinerie : Gimbal StabOne, Nicolas Basset
Laboratoires : Mikros pour les rushes en Belgique, Studio l’Equipe pour l’étalonnage

synopsis

Partie en Mongolie chez des éleveurs de rennes pour enregistrer des chants traditionnels, Corine pensait pouvoir surmonter la mort de Paul, son grand amour. Mais sa rencontre avec la chamane Oyun bouleverse son voyage, elle lui annonce qu’elle a reçu un don rare et doit être formée aux traditions chamaniques. De retour en France, elle ne peut refuser ce qui s’impose désormais à elle : elle doit repartir pour commencer son initiation… et découvrir un monde plus grand.