Un nouveau membre actif accueilli à l’AFC

Matias Boucard, présenté par François Catonné, AFC, et Guillaume Deffontaines, AFC

La Lettre AFC n°293

Lors de sa dernière réunion, le CA de l’AFC a décidé d’admettre au sein de l’association le directeur de la photographie Matias Boucard en tant que membre actif. François Catonné et Guillaume Deffontaines, ses parrains à l’AFC, présentent ici-même ce nouveau venu. Nous lui souhaitons dès à présent une chaleureuse bienvenue.

Matias Boucard, un talent bien marqué, par François Catonné, AFC
Je suis heureux que Matias Boucard nous rejoigne à l’AFC. Nous avions décidé avec Guillaume Deffontaines de le parrainer.
Bien sûr, c’est un opérateur dont j’aime beaucoup le travail, et un agréable compagnon, ce que j’apprécie particulièrement dans une association comme la nôtre.
Je lui trouve beaucoup de talent. Ce qui m’a toujours impressionné chez des collègues, c’est la capacité à être à l’aise dans des styles de films très différents. Pour moi, c’est la marque du talent.
Il a tourné L’Odyssée, de Jérôme Salle, à l’esthétisme classique : la mer, l’aventure, les bateaux… Mais il est aussi très brillant dans des films de genre, très modernes comme Don’t Grow Up et Goal of the Dead, de Thierry Poiraud, et dans un style et une esthétique encore différents, L’Affaire SK1, de Fred Tellier.
Pour ajouter une dimension à son talent, il faut aussi voir son travail en publicité à l’esthétisme raffiné dans tous les genres d’image. (Voir en bas de page)

Matias Boucard, idéal ambassadeur de l’AFC, par Guillaume Deffontaines, AFC
J’ai présenté la candidature de Matias Boucard car nos parcours se croisent et se suivent depuis de nombreuses années au sein de l’agence de Kinou. Malgré son succès en tournage de films publicitaires il a réussi à développer son travail en fiction sur des unitaires, avec, entre autres, Frédéric Tellier (prix pour l’image au Festival de Luchon pour Les Robins des pauvres, en 2011) et Julien Séri, puis sur des longs métrages comme notamment L’Affaire SK1, de Frédéric Tellier, L’Odyssée, de Jérôme Salle, et Don’t Grow Up, de Thierry Poiraud.

Sa passion pour l’image le pousse à tester et à investir constamment dans du nouveau matériel. J’ai particulièrement remarqué ses essais sur la série Master Anamorphique, ou plus récemment sur les moyens formats et l’Alexa LF (Micro Salon 2018). Mes choix sont souvent guidés par ses dernières acquisitions (récemment la série Cooke S7 et la RED Monstro).

La sympathie du personnage, son insatiable appétit de tournages et d’aventures à travers le monde, font de Matias un ambassadeur idéal pour l’AFC, il y a sa place.