Une mer de visages...

par Willy Kurant

par Willy Kurant La Lettre AFC n°140

Une mer de visages, une foule triste au bord d’une route de campagne.
On se serait cru dans un film de Tarkovsky ou de Bergman.
Beaucoup, beaucoup de visages burinés par des années d’extérieurs, et des visages quelquefois pas vus depuis 30 ans...
Et puis les jeunes, et une famille, et des amis en pleurs. (...)
En pénétrant dans le funérarium de Longjumeau, au contact de cette foule triste, l’émotion contagieuse m’a serré la gorge : Denis Dedise avait des amis, presque tous les chefs électros de Paris (jeunes, âgés, à la retraite) semblaient être là, les loueurs aussi...
La marée humaine s’est diluée au cimetière ensuite... Mais nous étions toujours nombreux, et l’émotion encore plus forte...
Nous avons apprécié, Jean-Noël Ferragut et moi, la chaleur de la famille et de Frank Ledesma devant une telle manifestation de sympathie face à la douleur.