VFX de "L’Homme qui rit"
Par Thierry Delobel (Eclair Group)La quasi totalité du tournage se passant en studio sur fond bleu, nous devions intervenir sur de nombreux plans du film (450 plans truqués au final). Pendant ma présence sur le tournage et à partir des rushes, je présentais des maquettes que nous réalisions pour vérifier avec à Jean-Pierre et Gérard que nos propositions concordaient avec l’univers du film.
Après 55 jours de tournage, le montage a commencé. Pendant ce temps a commencé un travail de recherche et nous avons pu tester diverses directions graphiques pour la fabrication d’un " promo reel " pour Cannes.
En effet, les premiers ciels, trop graphiques, prenaient trop d’importance par rapport à la comédie. Ce fut une bonne répétition pour les effets du film. La fréquence des présentations et notre réactivité pour les modifications ont été accrues par la proximité du montage et des VFX sur le même site " Portes de Paris " à Vanves.
Nous avons fait des matte paintings de ciels, prolongé des décors (bateau, couloirs, champs de foire,…), créé des décors (villes, village, château…), ajouté de la mer, de la pluie, de la neige, incrusté tout un fleuve et une berge, multiplié de la foule, etc. Nous avons aussi, pour une séquence se passant sous l’eau, proposé la méthode " Dry for Wet " déjà utilisée dans un James Bond.
Notre travail avec Gérard Simon et Franck Schwartz (chef décorateur) nous a permis d’intégrer au mieux nos différentes créations dans la lumière et les décors réels, tant au moment du tournage qu’à l’étalonnage.
Nous pensons que cette proche collaboration nous a permis de restituer l’identité visuelle du film attendue par le réalisateur, le chef opérateur ainsi que la production.
- Sur la page du film, voir des images des effets spéciaux et lire le texte de Gérard Simon.