Zulu love letter

« Le tournage de ce film a eu lieu en 2003. Il est encore très présent dans ma mémoire. Ce fut une aventure humaine très intense liée aux endroits où nous avons tourné (essentiellement à Soweto), aux acteurs et à l’équipe. (...)

Je suis arrivé sur ce film grâce à Patrick Meunier (1er assistant à la mise en scène), je l’en remercie car nous avons beaucoup partagé sur ce film. Ma collaboration avec le réalisateur Ramadan Suleman fut très forte, le scénario qu’il avait écrit avec Bhekizizwe Peterson était magnifique, lié à des faits réels dans un contexte encore très présent avec les commissions " Vérité et Réconciliation " (Confrontation entre les bourreaux et les victimes, commissions mises en place depuis 10 ans en Afrique du Sud, ndrl)

J’ai tourné le film en Super 16 avec de la pellicule Fuji pour plus des trois quarts du film et en Kodak Vision 500 pour le reste.

Le développement s’est effectué à Johannesburg, avec un télécinéma Beta pour les rushes, et toute la postproduction à Paris.

L’étalonnage numérique HD chez Digimage avec Laurent Desbruères fut formidable. Laurent accompagna mes intentions de tournage avec beaucoup de talent et de complicité. Tommaso Vergalo s’est occupé du " shoot " chez Eclair. Son regard fut aussi très utile. Jean-Louis Alba, étalonneur chez Eclair, termina le travail pour la copie d’exploitation.

L’équipe de tournage fut elle aussi complice et très concernée par le sujet, car les thèmes multiples que le film met en relief n’ont à ce moment-là jamais été exprimés par le cinéma et constituent un défi unique pour tous les Sud-Africains... »

Technique

Super 16
Kodak Vision 500 et Fuji
Etalonnage numérique : Digimage
Etalonnage photochimique : Eclair, Jean-Louis Alba