Yves Cape AFC, SBC, larguer les amarres Par Ariane Damain Vergallo pour Ernst Leitz Wetzlar
Dans les années 1960, les bizarreries conjuguées des administrations belges et américaines avaient privé Yves Cape de nationalité jusqu’à l’âge de 16 ans. Né en Belgique, fils unique d’un père américain et d’une mère belge, Yves Cape avait trimballé le passeport des apatrides – de couleur rose, ça ne s’oublie pas – jusqu’à ce qu’il soit sommé de choisir entre la nationalité belge ou américaine. Il avait alors adopté la nationalité belge. Sans regret.