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Défendre les cinémas européens, c’est les aider à voyager. Souvent, les cinémas des nouveaux membres sont en très mauvais état : la fréquentation des salles est faible et baisse. La part de marché des films américains y est très élevée, souvent autour de 80 %. Et pourtant, ils appartiennent à des traditions glorieuses.
Mais, pour accéder à l’OMC ou à l’OCDE, ils ont trop vite renoncé à défendre leurs créateurs ! Les cinéastes doivent s’exiler ou se résigner à faire des produits médiocres pour la télévision.
C’est ce dont nous ne voulons plus. Nous voulons que renaissent des cinématographies nationales.