Tu viens de nous quitter. Tu es parti d’une façon terrible et j’en suis très ému, partir par le feu, quelle situation inimaginable, quelle violence… Je t’aimais beaucoup, Carlo, avec ton accent " iItaliano bello "…
A la suite de l’annonce du décès du directeur de la photographie Gordon Willis, ASC, notre confrère Willy Kurant, AFC, ASC, qui a longtemps travaillé aux Etats-Unis, nous a fait parvenir son témoignage.
Nous avons appris avec une profonde tristesse la nouvelle du décès, survenu dimanche 18 mai 2014 dans un tragique accident, de notre confrère directeur de la photographie Carlo Varini, AFC. Il était âgé de soixante-sept ans.
Une fois n’est pas coutume, à l’occasion de la disparition, le 4 mai 2014, de l’actrice russe Tatiana Samoïlova, l’interprète du rôle de Veronika dans Quand passent les cigognes, de Mikhail Kalatozov, nous nous proposons de rendre un hommage particulier à Sergei Urusevsky, le directeur de la photographie du film.
Vingt associations de techniciens de la production cinématograhique et audiovisuelle ont décidé de soutenir de texte de la pétition " Non, la convention collective du cinéma n’est pas la cause des problèmes des cinéastes ! " Cette pétition fait suite à la requête devant le Conseil d’Etat déposée par le conseil d’administration de la SRF avec l’appui de la CFDT pour tenter d’obtenir l’annulation de l’arrêté d’extension de la Convention collective signé le 1er juillet 2013.
L’assemblée générale des Monteurs associés (LMA) s’est tenue mercredi 19 mars 2014. À la suite de l’élection du conseil d’administration, un nouveau bureau a été élu ce jour-là : Benoît Alavoine, Axelle Malavieille et Isabelle Manquillet sont les présidents de LMA pour l’année 2014.
Paris, le 2 avril 2014 Le rapport public thématique de la Cour des comptes publié aujourd’hui souligne le succès « incontestable » de la politique de soutien à la production cinéma et audiovisuelle que la France a mise en place. C’est en effet cette politique active, étroitement corrélée à l’évolution économique du secteur, qui permet à la France de développer une filière industrielle créatrice d’emploi et de valeur (près de 1 % du PIB et 340 000 emplois sur notre territoire), capable de produire des œuvres qui participent à la construction et à la promotion de notre culture et de notre identité.
Le réseau des centres européens du cinéma (EFAD - European Film Agency Directors) s’est réuni le 3 avril à Paris, en amont du Forum de Chaillot " Avenir de la culture, avenir de l’Europe " organisé par la ministre française de la Culture et de la communication.
Suite à son Assemblée générale qui s’est tenue samedi 29 mars 2014, Les Scriptes Associés (LSA) a annoncé la composition de son nouveau bureau. Nathalie Alquier et Valérie Chorenslup en sont les présidentes élues pour l’année en cours.
L’AFC, réunie en Assemblée générale ordinaire le samedi 29 mars 2014, a décidé à l’unanimité de ses membres présents ou représentés de soutenir le texte " Non, la convention collective du cinéma n’est pas la cause des problèmes des cinéastes ! ". Voici, à suivre, le texte de cette pétition.
L’ADC, l’ADP, l’AFAR, l’AFR et l’AFSI, associations professionnelles de techniciens, ont organisés trois tables rondes sur l’application de la convention collective. Le texte introductif signé par les présidents de ces associations et les comptes rendus de ces réunions sont à nos yeux la meilleure réponse aux détracteurs de cette convention. Nous remercions ces associations de nous avoir permis de publier ces documents.
Le Centre national du cinéma et de l’image animée a réalisé une étude sur la place des femmes dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle. Cette étude analyse les effectifs féminins présents au sein du CNC, dans les attributions d’aide, dans la réalisation de films et dans les sociétés de production audiovisuelle et cinématographique. Cette étude met en lumière l’évolution de la place des femmes dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel, entre 2008 et 2012.
J’ai connu Jacques sur un feuilleton de Telfrance, en 1967, où j’étais acteur, chef de bande d’une horde de motards au titre significatif : Les Oiseaux rares. Le courant est tout de suite passé entre le chef opérateur-cadreur et le jeune idiot que j’étais à l’époque, à la tête d’une bande de futurs pilotes du championnat du monde, faisant fi de toute limitation de vitesse, de toute sécurité élémentaire et dont beaucoup sont morts de leur passion maintenant.
Comment parler de Jacques sans le revoir, Caméflex à la main, effectuer un steeple chase entre les fauteuils de la salle de projection de l’IDHEC, alors dirigé par Louis Daquin et sis à l’époque rue des Vignes. C’était la première de ses interventions " caméra " à laquelle j’assistais avec mes camarades de la 26e promotion.
Mon cher Jacques, c’était il y a une vingtaine d’années, à Levallois-Perret, dans l’appartement de Gervaise, secrétaire de l’AFC de l’époque, où l’association avait installé son siège. Tu nous avais accueillis Jean-Noël et moi pour parler des activités de l’AFC, de la Lettre et de la manière dont nous pourrions nous rendre utiles. C’est ce jour-là qu’est née en moi pour longtemps la " fibre associative " que tu as su nous transmettre, avec tout l’enthousiasme et la générosité dont tu étais capable.
Salut Jacques, Tu viens de nous quitter après une longue maladie. Je t’avais eu au téléphone, il y a quelques temps, au sujet de tes prestations à l’école de cinéma de Cuba. Tu ne pouvais plus assurer tes cours et tu m’avais demandé de te remplacer. Hélas, je ne pouvais pas.
Cher Jacques, évoquer ta mémoire, c’est tout naturellement faire un saut dans le temps d’à peine plus de vingt ans. Nous sommes au printemps 1993. S’engage une conversation au téléphone dont les termes sont à peu près les suivants : « Bonjour ! J’aimerais savoir, en tant que tout nouveau membre actif, s’il y a quelque chose que je puisse faire pour l’AFC. »
J’ai rencontré Jacques Loiseleux pour la première fois en 1997 au festival de Grenoble, ma ville d’origine. Quelle chaleur, quelle écoute attentive pour le jeune directeur de la photo que j’étais. Impressionné par la carrière de Jacques et la beauté de son travail sur les derniers film de Maurice Pialat, j’avais enfin l’occasion d’échanger en toute simplicité avec un prestigieux confrère.