Assemblée générale de la Cinémathèque française

par Amélie Cordonnier

La Lettre AFC n°112

En dépit de la crise qui agite l’institution et d’une motion de défiance à l’égard des dirigeants actuels, communiquée par le personnel de la Cinémathèque au conseil d’administration, l’assemblée s’est déroulée dans le calme. Tandis que Jean-Charles Tacchella évoquait la « suspension » du projet d’installation au 51 rue de Bercy, David Kessler, président du CNC et membre du conseil d’administration, a déclaré que l’examen par Jean-Jacques Aillagon, nouveau ministre de la Culture et de la Communication, du projet de regroupement de la Cinémathèque, de la BiFi et du Centre du cinéma (pour les Archives du film), au sein d’un groupement d’intérêt public (GIP) « ne signifie pas que le projet est remis en cause ».

Quel que soit le sort réservé à ce projet, l’association qui gère la Cinémathèque doit apurer ses comptes, le déficit pour l’année 2001 s’élevant à 406 000 euros. Si le nombre des spectateurs a augmenté (111 000 en 2001, contre 91 000 en 2000), les charges d’exploitation ont crû. Les membres se sont également inquiétés de l’incendie qui a détruit à Roye (Somme), en janvier, les entrepôts de la BIFI, qui contenait une partie des collections d’affiches et de documents (autres que des films) venus de la Cinémathèque.
(Amélie Cordonnier, Le Monde, 27 juin 2002)