La disparition de Mário Carneiro, une bien mauvaise nouvelle

par Ricardo Aronovich

par Ricardo Aronovich La Lettre AFC n°169

Apprendre la disparition de Mário Carneiro est une bien mauvaise nouvelle. Car nous étions, Mário et moi, de grands amis.
Mário était une personne extraordinaire de culture, de gentillesse, de raffinement, en un mot, exquis ! Il était, de formation, architecte, mais c’était un humaniste.
Nos âges étant à peu près les mêmes, nous étions donc en plein dans le Cinema Novo et l’on s’appréciait mutuellement. Nous nous sommes rencontrés au début des années 1960 et tout de suite nous nous sommes liés d’une amitié durable dans l’espace et dans le temps. Mário était un artiste polyvalent, mais surtout, un homme.
Ça a été un coup très dur pour moi que d’apprendre sa disparition.