Le Monde, 24 mai 2013
Un ami américain me faisait remarquer, en plaisantant, qu’un film français se reconnaît à trois ingrédients : des scènes de sexe ; du verbiage (à propos de sexe) ; des cigarettes (après le sexe). Quelle que soit la manière dont on les combine, ils donnent à coup sûr un chef-d’oeuvre du cinéma français : A bout de souffle, Tirez sur le pianiste ou La Maman et la putain, pour n’en citer que quelques-uns.
Comment le cinéma français est passé de "Jules et Jim" à "Boule et Bill" Par Jordan Mintzer (Correspondant du "Hollywood Reporter", à Paris)