Actualités AFC

Les différences étaient énormes, entre les champs-contrechamps...

Les Entretiens AFC

P. L. : Moi j’ai vécu ce genre d\’angoisse pour Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau car on était au bord de la mer, qui change tout le temps de couleur. Je me suis fait un sang d’encre, mais finalement c’est très lié au rythme du montage et pourtant les différences étaient énormes, entre les champs-contrechamps, on passait d’une mer bleue à une mer grise, d’un plan avec soleil à des plans sans soleil et personne s’en aperçoit. On a le souvenir d’une mer bleu turquoise. E. G : Pour la séquence \" Le sentier des démons \", on a en fait (...)

le passage des extérieurs aux intérieurs...

Les Entretiens AFC

Projection d’un extrait de Born Romantic de David Kane R. A. : Le travail de repérage, c’était de choisir les trajets de nuit, les lieux pour lesquels on aurait des autorisations. Et finalement c’est pour ça aussi que j’avais décidé de faire beaucoup moins de voiture-travelling. Car quand j’étais dans la voiture, on pouvait se passer d’autorisation puisqu’on n’avait pas de lumière extérieure et on n’avait rien qui dépassait de la voiture donc on n’avait aucune autorisation à demander. On pouvait aller n’importe où. On savait (...)

On projette la dernière séquence de Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau

Les Entretiens AFC

On projette la dernière séquence de Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau P. L. : Là c’est donc le décor où va se passer toutes la fin du film. Ce qui est rééclairé ici c’est les visages. Mais rééclairer dans un lieu comme ça c’est souvent enlever de la lumière et non pas en mettre. J\’étais équipé d’autant de toiles noires que de toiles blanches. C’est vrai que sachant que j’allais avoir toute la fin de la scène dans ce décor, en allant du jour à la nuit, j’étais complètement angoissé, plusieurs jours à l’avance. E. G. : (...)

Digimage, nouvel associé
par Gérard de Battista

Nouveaux venus à l’AFC

Digimage a été créé par Denis Auboyer en 1994. C’est la filiale postproduction du groupe LVT/CMC, spécialisé dans le sous-titrage laser et les travaux de laboratoire vidéo.
Depuis 2000, Digimage s’est doté d’une chaîne de postproduction originale, autour des formats haute définition (HDcam et D5), afin de rendre la filiale numérique et donc l’étalonnage numérique plus accessible.

Tourner dans des conditions extrêmes...
entretien entre Pierre Lhomme, Eric Guichard et Robert Alazraki sur la lumière en extérieur

Les Entretiens AFC

Tourner dans l’Himalaya implique-t-il une contrainte physique particulière ? Eric Guichard : C’est sûr que par rapport à des extérieurs classiques, la contrainte de l’Himalaya, c’est une contrainte physique. C’est-à-dire que faire un plan c’est déjà une difficulté en soi. Mais ça, ça fait aussi un peu partie du jeu. D’ailleurs toute l’équipe a passé un test d’altitude et certains membres ne sont pas partis à cause de ce test. Mon assistante Sylvie Carcedo, qui était quand même limite au niveau du test, a fait plusieurs fois du caisson (...)

Le problème de la lumière extérieure...
(suite de l’entretien)

Les Entretiens AFC

P. L. : Ce qui est formidable, c’est de tourner un film à budget relativement modeste où les comédiens sont toujours à disposition. On peut tourner dans l’ordre, c’est le rêve, mais c’est très rare. E. G. : C’est ce qui s’est passé sur Gadjo Dilo, Tony (Gatlif) ne voulait absolument pas tourner décor par décor. Il s’est arrangé pour avoir ses décors, avoir ses comédiens et l’on a tourné du premier plan au dernier, ce qui est contradictoire aussi pour nous parce que dans sa tête, tourner dans l’ordre, ça voulait aussi dire tourner les (...)

On ne peut pas filmer de la même manière Isabelle Adjani et un Dolpopa
(suite de l’entretien sur la lumière en extérieurs)

Les Entretiens AFC

E. G. : Je voudrais juste revenir sur une chose ; ce qui est différent par rapport au film que Pierre a éclairé et Himalaya, c’est que je n’ai pas eu les mêmes moyens que lui, mais c’est aussi vrai que j’ai pu faire sur Himalaya des choses difficiles parce que j’avais des comédiens qui se prêtaient à des lumières difficiles. Il faut aussi se dire : « Qui va-t-on filmer ? ». On ne peut pas filmer de la même manière Isabelle Adjani et un Dolpopa. Ce sont des questions qu’on se pose forcément quand on prépare un film, on peut imaginer qu’on (...)

Luc Pagès nous rejoint à l’AFC
par Jimmy Glasberg

Nouveaux venus à l’AFC

J’ai rencontré Luc autour d’une table ronde sur le sujet du tournage en DV dans le cadre des Rencontres audiovisuelles de Lille. J’avais apprécié son travail cinématographique sur le film d’Olivier Py Les Yeux fermés tourné en mini DV. Il a très bien utilisé la spécificité de la caméra-poing pour jouer avec les acteurs dans de superbes plans-séquences. La photographie était à la fois très simple et très sophistiquée, en accord parfait avec le thème du film et la mise en scène.

Sparx*, un nouveau membre associé
par Rémy Chevrin

Nouveaux venus à l’AFC

Un petit mot pour introduire un nouveau membre associé : Sparx*.
Sparx* est une jeune société d’effets spéciaux numériques et d’images 3D, orientée vers le travail photographique publicitaire et le long métrage et qui se diversifie sous l’impact de jeunes graphistes et d’autres truquistes plus aguerris.

Présentation de Sparx*

Nouveaux venus à l’AFC

Créé en 1995 par un groupe de passionnés d’infographie menés par Jean-Christophe Bernard et Guillaume Hellouin, le studio d’effets visuels et d’animation 3D Sparx* est aujourd’hui l’un des plus importants et des plus primés d’Europe. Avec plus de 250 personnes, le studio s’appuie sur une équipe ambitieuse et un outil puissant. L’esprit Sparx* est animé par la volonté d’accompagner les auteurs et d’exprimer leurs univers quels que soient les challenges engendrés par leur imagination. Afin de multiplier les opportunités créatives et (...)

A propos du Livre Imago " Making Pictures "

La fédération Imago

La parution du livre Imago est l’objet d’une longue discussion. Frédéric Kaczek, coordinateur du livre, nous a fait parvenir un rapport relevant l’ensemble des erreurs sur la première édition que nous avons reçue.
Nous remarquons qu’il est impossible d’arrêter la distribution aux U.S.A. (éditeur Abrams) et qu’il faut adopter une position pour la distribution en Europe.

Car-Grip Films se présente

Nouveaux venus à l’AFC

Car-Grip Films est né à la fin de l’année 1991. Cette naissance fut le fruit du mariage entre Car Films et Cinegrip.
Car Films est une petite société fondée en 1989 par Charles Lakehal et Manu Lourenco, dont l’activité consistait essentiellement en la location de véhicules et d’un petit peu de matériel machinerie.
Cinegrip, elle, issue de l’association Transpalux - Franco American, était mieux pourvue, disposant de quelques véhicules, mais aussi d’un parc de matériel machinerie appréciable.

Entretien avec David Kessler, directeur général du CNC
accordé à Laurent Houssay

festival de Cannes 2003

Laurent Houssay - La production française a semblé marquer le pas, doit-on craindre une aggravation de cette tendance ? David Kessler - Si vous prenez le nombre de films produits, on passe de 204 en 2001 à 200 l’année suivante, ce qui reste un chiffre fort car je rappelle que c’est trente films de plus que les années précédentes, 200 reste un nombre historique en termes de films agréés. On a certes constaté un recul des investissements de Canal+, vraisemblablement à cause de la baisse du nombre de ses abonnés, mais il n’y a rien de (...)

Micro Salon
par Käthe Niemeyer, réalisatrice

2003

Imaginez-vous un instant, c’est jeudi, vous revenez tout juste de Cologne.
Après un séjour de 5 semaines, cela veut dire : faire ses adieux, boucler les valises, les traîner à la gare, prendre le train, traîner encore des valises et finalement les défaire. Remarquez, ça peut aussi bien attendre le lendemain.
Sur ce, vous enchaînez directement vers 18 h une visite du Micro Salon à La femis.