Lire, voir, entendre

Tristesse et amertume
par Jean-Noël Ferragut

Billets d’humeur

un sentiment entendu et partagé au moment de prendre congé de l’Assemblée générale ordinaire, samedi 13 mars. Un sentiment de tristesse.
Tristesse due aux propos tenus ce jour-là, tristesse de découvrir, de nouveau, les maux dont souffre l’AFC.

Libérons les écrans !
par l’ACID, association de cinéastes (manifeste envoyé par Charlie Van Damme)

Billets d’humeur

la rubrique à Charlie(manifeste envoyé par Charlie Van Damme)
Aujourd’hui, en France, il y a 5 280 écrans, quand en 1993 il y en avait 4 272 : soit 1 008 écrans de plus en 10 ans. Cela devrait être une bonne nouvelle pour le cinéma. Et bien non !
Ne soyons pas dupes : ces écrans n’ont pas pour vocation d’offrir plus de diversité !
L’espace et la durée d’exposition des films indépendants sont aujourd’hui de plus en plus réduits, et menacés. Pourtant, ces mêmes films, s’ils sont maintenus dans la durée avec un nombre suffisant d’écrans, trouvent un public et une cohérence économique.
L’extrême marginalisation d’un pan entier du cinéma met en danger l’ensemble de la production de films : c’est la création qui est ainsi attaquée, c’est-à-dire le fondement même du système qui permet au cinéma français d’exister.

Conséquences économiques de la piraterie sur la circulation des films européens et méditerranéens
par Dora Bouchacha (productrice tunisienne, Productions Ciné Nomades)

Billets d’humeur

Les nouveaux supports de diffusion de films dans les pays développés sont le DVD et depuis peu l’Internet à haut débit.
Dans les pays méditerranéens où la population dispose de moins de moyens financiers et n’a pas facilement accès à l’Internet, les supports sont plutôt les cassettes vidéo et la télévision numérique qui permet d’accéder aux bouquets satellitaires grâce à des cartes piratées au coût très bas.
Les risques liés au piratage des films ne sont donc pas les mêmes suivant la zone géographique à laquelle on appartient.
Le danger économique réel du piratage concerne surtout les " blockbusters " les films à gros budgets qui attirent les foules dans tous les pays et qui sont diffusés dans les vidéos clubs de certains pays avant même leur sortie en salles.

Les professionnels du cinéma renégocient leurs accords avec Canal+
par Nicole Vulser

Revue de presse

Le Monde, 17 mars 2004

Le contexte n’est plus à l’euphorie : Canal+ a perdu 110 000 abonnés en 2003 et ne finance plus qu’une centaine de longs métrages français par an, alors qu’il s’en produit près du double ; la vive concurrence de TPS a changé la donne, tout comme l’arrivée massive des DVD, qui a modifié le mode de consommation des films.

Défense d’afficher
par Nicole Vulser

Revue de presse

Le Monde, 26 mars 2004

Le quinzième film de Georges Méliès a été retrouvé lors d’un inventaire des archives du Parti communiste. Ce film, tourné en 1896, est « en assez bon état » selon Jacques Malthête, l’arrière-petit-fils du réalisateur et co-commissaire, avec Laurent Mannoni, de l’exposition Méliès à l’espace Electra, à Paris, en 2002.

Chaque année en avril

Propos et entretiens

Chaque année en avril de Raoul Peck, photographié par Eric Guichard (notre Eric Guichard !) est aussi le titre de l’article de Brigitte Barbier (notre Brigitte Barbier !) paru le mois dernier dans Le technicien du film et dont j’avais omis de vous parler.

Une nouvelle rubrique, pourquoi ?

Billets d’humeur

J’ai toujours pensé que l’AFC se devait d’être un carrefour d’opinions, un lieu de débat ouvert à tous ses membres et pas seulement un regroupement de techniciens de l’image, dont la seule préoccupation serait centrée sur la défense de la profession de directeur de la photographie.
Nous avons déjà, à plusieurs reprises, consacré quelques pages de la lettre à des billets d’humeur, bien sûr, mais aussi à des textes de réflexion.
Il me semble que le moment est venu pour notre association de faire montre de plus d’audace et de s’ouvrir à des projets plus ambitieux, à condition, bien sûr, que nos membres s’y associent. Cela veut dire, tout d’abord, qu’ils agréent ces projets, mais particulièrement qu’ils y participent activement.

Pascal Berhault
par Jean-Marie Dreujou

Billets d’humeur

L’année dernière quand Pascal Berhault m’a annoncé qu’il allait partir en retraite, j’ai eu du mal à le croire. J’ai toujours connu Pascal chez Alga, il était pour moi une sorte de \" force tranquille \". C’est quand je suis passé d’assistant à directeur de la photographie que je l’ai découvert davantage. Etant souvent en déplacement pour des tournages, je passais très peu chez Alga, mais, à chaque visite, je le croisais et, même après une longue absence, on échangeait nos points de vue sur les projets, les nouvelles technologies, le (...)

Les intermittents présentent une autre réforme du système d’assurance-chômage, le 25 février, à l’Assemblée nationale
par Clarisse Fabre

Revue de presse

Le Monde, 26 février 2004

Une structure informelle dénommée comité de suivi comprenant la Coordination nationale des intermittents, des parlementaires de tous bords, divers artistes, des syndicats (CGT-spectacle, SUD spectacle), le Syndeac (qui regroupe des employeurs d’entreprises artistiques et culturelles), la Société des réalisateurs de films (SRF), ou encore l’U-FISC, fédération de lieux de musiques actuelles, de compagnies de théâtre, de cirque et des arts de la rue, soutient cette initiative.

Recommandation de l’ami Léonard
dénichée par Pierre Lhomme

Livres et revues

Comment choisir l’atmosphère qui donne de la grâce aux visages. Si tu disposes d’une cour que tu puisses couvrir d’une toile de lin, cette lumière sera la bonne. Ou bien, quand tu veux faire le portrait de quelqu’un, fais-le par mauvais temps ou vers le soir, et place le modèle avec le dos contre un des murs de cette cour.

Cinéma : l’exception française menacée
par Ange-Dominique Bouzet

Revue de presse

Libération, 10 janvier 2004

La divulgation, jeudi, par Le Figaro, du document préparatoire élaboré sur le sujet par les services de la Commission européenne, avait semé l’émoi dans le milieu du cinéma, inquiet d’un projet de réforme qui risquerait de démanteler l’exception culturelle à la française.

Intermittents, les abus du service public
par Bruno Masi

Revue de presse

Libération, 15 janvier 2004

Plus de 20 % du travail dans les télés et les radios publiques est effectué par des intermittents.
Commandé par Jean-Jacques Aillagon au début de l’été, le rapport sur le recours à l’intermittence dans l’audiovisuel public, présenté hier est sans concession.

Aillagon zappe le conflit
par René Solis

Revue de presse

Libération, 15 janvier 2004

Malgré l’amertume du secteur, le ministre veut tourner la page.
Devant la crise du monde artistique révélée par le conflit des intermittents, Jean-Jacques Aillagon a tenté hier de reprendre la main. Il a tâché de désamorcer les aspects explosifs du rapport sur " Le recours à l’intermittence dans l’audiovisuel public ", que vient de lui remettre Bernard Gourinchas.

Le ministre de la Culture entendu à l’Assemblée nationale sur les métiers artistiques
par Clarisse Fabre

Revue de presse

Le Monde, 23 janvier 2004

La réforme du régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, entrée en vigueur le 1er janvier 2004, a monopolisé le débat devant la mission d’information parlementaire sur les métiers artistiques, à l’Assemblée nationale. « Pourquoi ne pas avoir préalablement identifié les abus avant de modifier le système ? », s’est interrogé le président de la mission d’information, Dominique Paillé (UMP).

La Memoria del set
Stefano Masi

Livres et revues

\" Je viens de recevoir deux exemplaires d\’un livre de 317 pages consacré au Festival d\’Aquila. Cet ouvrage de Stefano Masi, directeur artistique du Festival, est intitulé \" La Memoria del set \". Il est imprimé en italien et en anglais. J\’en mettrai un exemplaire à la disposition des membres de l\’AFC début février.