Au Cine Gear Expo 2015, ovation aux essais en 70 mm de "The Hateful Eight"

Quentin Tarantino « souhaite ardemment le retour du public en salles »

La Lettre AFC n°255

Les essais de Quentin Tarantino pour The Hateful Eight, photographiés par le détenteur de deux Oscars, Robert Richardson, ASC, ont reçu un accueil enthousiaste à leur projection en pellicule 70 mm anamorphique devant une salle comble pendant le Cine Gear Expo LA organisé aux studios de la Paramount.
Quentin Tarantino sur le tournage de "Inglourious Basterds", en 2009 - Weinstein Company / Everett Collection
Quentin Tarantino sur le tournage de "Inglourious Basterds", en 2009
Weinstein Company / Everett Collection

« Il veut vraiment le retour des gens en salles. On ne peut pas avoir ça chez soi ! Il a fait quelque chose d’important pour proposer à nouveau cette expérience », dit de Quentin Tarantino Dan Sasaki, vice-président de Panavision à l’ingénierie optique, un fervent défenseur du film. « Quentin voulait un western épique, quelque chose de jamais vu auparavant, qui éblouirait vraiment les gens. Quand il a vu ces tests, il a sauté sur son siège. » Les essais incluaient des gros plans de comédiens, des intérieurs et des extérieurs à différentes heures du jour, dans des conditions d’éclairage diverses.

Bien que non confirmée par Panavision lors de la présentation, la rumeur dit qu’environ cinquante salles seront équipées pour projeter le film en 70 mm. Un travail est mené pour trouver la meilleure façon d’élaborer une version numérique pour les salles de cinéma numérique. En ce moment en postproduction, The Hateful Eight a été tourné en négative 65 mm et semble être la première production, depuis 1966 et Khartoum, à utiliser les optiques anamorphiques Panavision Ultra 70. Sasaki raconte que Richardson est venu chez Panavision à la recherche de quelque chose d’original et que quand il a vu le rendu de ces optiques, il a dit : « C’est ça ! ».

Ce qui a a conduit à d’énormes efforts chez Panavision, qui a dû reprendre dix-neuf de ces optiques anciennes pour la production, en seulement quelques mois.

Source : Carolyn Giardina, The Hollywood Reporter

(Traduit de l’américain par Laurent Andrieux pour l’AFC)