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Articles (30)

Kasper Tuxen, DFF, nous détaille les choix techniques pour "The Apprentice", d’Ali Abbasi
"Le côté obscur de la force", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec The Apprentice, clin d’œil à l’émission jadis présentée par le magnat de l’immobilier new yorkais, le réalisateur irano-danois Ali Abbasi propose un biopic pas comme les autres, où archives et recréation fictionnelle partagent le même ADN à l’écran. Un portrait donc de l’ex-président des USA, actuellement en campagne pour une réélection en novembre, que ce dernier a annoncé vouloir interdire de sortie sur les écrans. L’acteur Sebastian Stan y interprète un Donald Trump plus vrai que nature sur la période 1972-1986, accompagné par son mentor, l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), l’autre pépite flamboyante du film, et prix d’interprétation potentiel. C’est le directeur de la photographie danois Kasper Tuxen, DFF (Julie en 12 chapitres, en 2021) qui met en image cette plongée très réaliste dans l’histoire contemporaine des Etats-Unis. Il vient nous parler d’Anakin Skywalker, de vidéo analogique et de savoir s’il est nécessaire d’aimer le protagoniste d’un film pour bien le filmer. (FR)

Rémy Chevrin, AFC, revient sur ses choix pour le film de Christophe Honoré, "Marcello Mio"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Film de famille où chacun joue son propre rôle, Marcello Mio, de Christophe Honoré, se présente comme un biopic d’évocation très libre dans la lignée du I’m Not There, de 2007, consacré par Todd Haynes à Bob Dylan. Lancé dès sa scène d’ouverture sur le ton d’une farce, le film navigue de façon très étrange entre la comédie, les hommages aux grands films mythiques du comédien, et les références familiales très personnelles, que seuls les cinéphiles pourront déchiffrer. Rémy Chevrin, AFC, nous parle de ce projet extrêmement libre du cinéaste français avec qui il travaille depuis vingt-cinq ans... (FR)

Antoine Cormier évoque la fabrication du film "Le Royaume", de Julien Colonna
Par Brigitte Barbier pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Julien Colonna, pour son premier long métrage, Le Royaume, désire retracer l’histoire d’une jeune fille qui découvre la véritable nature de son père et qui va tenter de l’aimer à tout prix. La relation ainsi tissée ressemble à un parcours initiatique sur les routes de l’île de Beauté. Un film avec des Corses, tourné en Corse, par un cinéaste corse. C’est avec le chef opérateur Antoine Cormier que nous allons nous immerger dans la fabrication de ce thriller à double facette. Après avoir enchaîné des tournages comme assistant caméra pendant trois ans, Antoine Cormier éclaire des courts métrages, des clips et des publicités. Sa passion : tourner en argentique. Lorsqu’il rencontre Julien Colonna sur une pub, ils partagent cette passion et le talent de faire "bien avec peu". Le Royaume est en Sélection officielle à Un Certain Regard au 77e Festival de Cannes. (BB)

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Aymerick Pilarski, AFC, à propos de "Black Tea", d’Abderrahmane Sissako
"Teatime à Abidjan", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Avec Black Tea, le cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako ("césarisé" en 2015 pour son film Timbuktu) propose un récit à la fois romantique et onirique qui fait se rencontrer la culture africaine et celle de l’Extrême-Orient. Avec, comme personnage principal, une jeune femme ayant refusé à la dernière minute de dire oui à son futur mari, pour partir soudain en Chine, vivre une vie très différente de celle qui lui était promise à Abidjan. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui signe les images de ce conte filmé entre l’Afrique et Taïwan, faisant profiter le réalisateur de sa connaissance du mandarin, un atout de taille quand la quasi intégralité du film est interprétée dans cette langue. Le film est en lice pour remporter l’Ours d’or. (FR)

L’ESRA accréditée comme première école de cinéma certifiée Arri en France

Ecoles, Formation et Ateliers

L’ESRA, École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle, a récemment signé un accord avec Arri qui prévoit la modernisation de son parc d’équipements et l’acquisition de connaissances spécifiques pour ses enseignants via le programme Arri Certified Film School. L’ESRA, qui fête cette année son 51e anniversaire, est la première école de cinéma en France à obtenir la prestigieuse certification, rejoignant ainsi les rangs des écoles accréditées par Arri Academy dans le monde entier.

Pham Thiên Ân, 2e Prix André Bazin pour son film "L’Arbre aux papillons d’or"

Prix, Trophées, Académies, Meilleure photo

Créé à l’initiative des Cahiers du cinéma, le Prix André Bazin s’est donné pour objet de découvrir un ou une cinéaste, contribuer à sa reconnaissance et à la continuation de son œuvre. Pour la deuxième édition de ce prix, le trophée a été remis, jeudi 14 décembre 2023, à Pham Thiên Ân, pour L’Arbre aux papillons d’or, Caméra d’or au 76e Festival de Cannes, film photographié par Dinh Duy Hung. À noter, comme l’an passé, qu’une directrice de la photographie de l’AFC était membre du jury.

Retour sur la rencontre avec Rodrigo Prieto, AMC, ASC, à propos de "Barbie", de Greta Gerwig
Par Margot Cavret pour l’AFC

Camerimage 2023

Tandis que Killers of the Flower Moon est présenté en compétition principale, le film Barbie remportait en début de festival le FilmLight Color Award du long métrage. Fort de cette double célébration, le directeur de la photo Rodrigo Prieto, AMC, ASC, actuellement en postproduction de son premier film comme réalisateur, Pedro Páramo, a pris quelques jours pour venir à Toruń accompagner ses films. Hier vendredi, il a répondu, lors d’une rencontre, aux questions des festivaliers suite à la projection de Barbie.

Salvatore Totino, ASC, AIC, revient sur le tournage des six premiers épisodes de la série "The Offer"
La série qu’on ne pouvait pas refuser, par François Reumont

Les entretiens de Camerimage 2023

Produit pour la nouvelle plateforme Paramount+ lancée en décembre 2022, la série "The Offer" reconstitue un pan mythique de l’histoire du cinéma : l’adaptation et la mise en production du best-seller de Mario Puzo "Le Parrain". Autour du personnage de l’écrivain promu co-scénariste du film, on retrouve une galerie d’autres protagonistes qui constitue l’épatante réussite du projet. Avec en tête de liste l’incroyable Matthew Goode qui incarne un Bob Evans à la tête du studio Paramount, comme sorti tout droit du mythique documentaire The Kid Stays in the Picture, lui étant à l’origine consacré. C’est le directeur de la photographie italo-américain Salvatore Totino, ASC, AIC (Davinci Code, Everest...) qui est aux commandes, pour la première fois de sa longue carrière, d’une telle série, et signe l’image des six premiers épisodes. Trois réalisateurs se succédent autour de lui (Dexter Fletcher, Adam Arkin et Collin Bucksey). "The Offer" est en Compétition pour la Grenouille d’or de la Meilleure série à Camerimage 2023. (FR)

Entretien avec Ants Tammik à propos de "Smoke Sauna Sisterhood", d’Anna Hints
"Le sang, la sueur et les larmes", par François Reumont

Les entretiens de Camerimage 2023

Quel curieux film que ce Smoke Sauna Sisterhood. Déjà lauréat de plusieurs prix dans des festivals internationaux comme Sundance, l’invitation de la cinéaste Anna Hints à partager les confessions intimes d’Estoniennes est vraiment une réussite. Dans un décor extrêmement dépouillé (des saunas traditionnels chauffés au seul feu de bois), le documentaire propose une sorte de ballet entre les paroles, les corps, la fumée et la lumière. C’est le directeur de la photographie Ants Tammik qui s’est porté volontaire pour passer accompagner plus d’une vingtaine de jours ces femmes de son pays au cœur de cet endroit magique, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il y règne un un taux d’humidité proche des 100 %, et une température oscillant entre 60 et 80°. Bienvenue au Smoke Sona ! (FR)

Articles (30)

Le directeur de la photo David Cailley parle de son travail sur "Le Règne animal", de son frère Thomas Cailley
Par Brigitte Barbier, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2023

Film d’ouverture de la section Un Certain Regard au 76e Festival de Cannes, Le Règne animal, deuxième long métrage de Thomas Cailley, mêle réalisme et fantastique. Il parle de mutation, mais aussi de la nécessaire adaptation de l’humanité face à l’inconnu. Comme pour Les Combattants, le chef opérateur David Cailley accompagne son frère dans cette aventure et nous parle de l’élaboration minutieuse et du travail d’équipe indispensable pour créer l’univers visuel de ce Règne animal. (BB)

Présence de l’AFC au 76e Festival de Cannes

Festival de Cannes 2023

L’AFC sera présente lors de la 76e édition du Festival de Cannes à divers titres. En premier lieu sur les écrans de la Croisette avec la projection de vingt films photographiés par ses membres ; une de ses membres fera partie d’un jury ; quelques-uns se joindront à l’Hommage Pierre Angénieux décerné à Barry Ackroyd, BSC ; plusieurs enfin viendront accompagner un film en sélection. Elle sera hébergée par la CST dans son pavillon au Village Pantiero – habituel lieu de rencontre – et de plus présente en ligne avec articles, images et entretiens réalisés avec des directeurs et directrices de la photographie, AFC ou non, ayant un film sélectionné, relayés dans sa Newsletter quotidienne, tout comme les actualités de ses membres associés.

Au palmarès du 13e Nikon Film Festival

Festivals divers

Le jury de la 13e édition du Nikon Film Festival, présidé cette année par le réalisateur, auteur, acteur, monteur, musicien et compositeur Alexandre Astier, et composé de douze membres – dont Jean-Marie Dreujou, AFC, ASC –, a décerné treize prix parmi une sélection de 50 films finalistes. Avec comme thème imposé "Le nombre 13", le Grand prix du jury a été attribué au film Tears Come From Above, de Margaux Fazio et Manon Stutz, et, entre autres, le Prix de la photographie au film de Camille Charbeau et Hugo Brunswick, Réincarnés, dont les images sont de Simon Noizat.

Où Babette Mangolte évoque Chantal Akerman et le tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"

Entretiens avec des directeurs de la photographie

A l’occasion de la reprise sur les écrans en copie restaurée 2K, le 19 avril 2023, de Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, de Chantal Akerman, lire ou relire un entretien dans lequel la directrice de la photographie Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage du film, désigné par le magazine Sight & Sound, en décembre 2022, comme le meilleur film de tous les temps.

Babette Mangolte se souvient de Chantal Akerman et du tournage de "Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles"
Entretien par Yves Cape, AFC et François Reumont

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Après des études scientifiques, Babette Mangolte choisit de bifurquer vers le cinéma et rentre à l’école de Vaugirard. Sortie diplômée en 1966 (avec entre autres Noëlle Boisson, devenue monteuse ou Philippe Rousselot, AFC et Eduardo Serra, AFC), elle part ensuite pour New York en octobre 1970. Une visite de trois mois devient un séjour de huit mois avec un retour après un été à Paris revenir à New York pour une autre année. C’est là, en octobre 1971, qu’elle rencontre la jeune cinéaste Chantal Akerman, ce qui la mène à filmer Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, en 1975, une œuvre désignée depuis décembre 2022 comme le meilleur film de tous les temps selon le magazine Sight & Sound, publication officielle du British Film Institute. Retour avec elle sur le tournage en 1975 de ce manifeste féministe de 3h30 porté par l’interprétation de la grande Delphine Seyrig. (FR)

Retour sur la master class Arri avec le chef opérateur et gaffer Cory Geryak
Par Margot Cavret, pour l’AFC

Camerimage 2022

Il y avait une nouveauté à Camerimage cette année : le "film workshop center" est un nouvel espace, inauguré mercredi par Arri, qui y proposait un atelier sous la directive du chef opérateur et ancien gaffer Cory Geryak. Avec des temps d’intervention plus longs que pour les masterclass et conférences de la "conference room" (quatre heures et demi au lieu de deux), et une surface plus large, le film workshop center propose aux fabricants voulant l’exploiter la possibilité d’y faire des démonstrations pratiques. Pour un festival comme Camerimage, l’initiative fait sens. Cette année ils n’auront été que deux à l’utiliser (Arri s’est fait succéder le lendemain par Angénieux), mais on ne peut qu’espérer que le concept en séduira d’autres, et que le film workshop center sera reconduit l’année prochaine, avec plus de démonstrations, dans un cadre plus approfondi et plus confortable que sur le marché des exposants. Installé dans un gymnase, plus à l’est de la ville que le CKK et le Cinema City, et caché dans l’écrin d’un lycée, son principal défaut est d’être situé un peu à l’écart du reste des festivités. Ça n’aura pas découragé le public de ce mercredi, dont les retardataires doivent s’asseoir sur les marches tant la salle est comble pour pouvoir assister au workshop de Cory Geryak. (MC)

Tommy Maddox-Upshaw, ASC, revient sur la mise en image de la série "The Man Who Fell To Earth", réalisée par Alex Kurtzman
Le migrant interstellaire

Les entretiens de Camerimage

Prolongeant plus que ne reconstituant le film culte de Nicholas Roeg (The Man Who Fell To Earth, 1976) – où David Bowie incarne un extra-terrestre à la recherche sur Terre d’un moyen de sauver sa propre planète – la série TV éponyme réadapte le roman d’origine en y injectant une bonne dose de modernité. C’est l’impeccable comédien britannique d’origine nigérienne Chiwetel Ejiofor (Dirty Pretty Things, Twelve Years a Slave...) qui prête désormais ses traits au visiteur d’une autre galaxie, tandis que Noémie Harris (la mère dans le film Moonlight) y interprète la terrienne qui va être forcée de l’accompagner dans sa mission. Le scénario signé Alex Kurtzman et Jenny Lumet saisit bien sûr l’opportunité de montrer la réalité sociale de l’Amérique actuelle, comme en écho à cette nouvelle de science fiction où le thème de l’étranger est au centre du propos.
Tommy Maddox-Upshaw est le maître d’œuvre des images. Il revient avec nous sur les défis posés par le tournage de cette série, produite entre l’Espagne et le Royaume-Uni, et diffusée depuis avril 2022 sur Showtime. (FR)

Kate McCullough, ISC, explique ses choix pour la mise en images de "The Quiet Girl", de Colm Bairéad
Sage comme une image

Les entretiens de Camerimage

Sélectionné dans la compétition "Premiers films", The Quiet Girl, de Colm Bairéad, est un drame dans l’Irlande rurale des années 1980, qui met en scène la vie d’une jeune fille dont les parents en difficulté l’envoient passer l’été chez un couple de cousins. Un film qui joue beaucoup sur les non dits et sur une fausse apparence de distance pour mieux révéler au cœur du récit beaucoup de secrets. Ce portrait très touchant du début de l’adolescence est interprété par la jeune Catherine Clinch qui irradie de talent sur l’écran. C’est aussi le deuxième film en gaélique pour la DoP irlandaise Kate Mc Cullough après le très beau Arracht, de Tom Sullivan (à Camerimage 2020). Notons que Kate a également un lien particulier avec la Pologne, puisqu’elle a fait ses études à l’école de cinéma de Łódź... (FR)

Entretien avec Vittorio Storaro, AIC, ASC, à propos de sa conception de son métier, sa carrière et ses projecteurs "Muses of Light"
"Zeus et ses neuf filles", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec les partenaires "industries techniques" de l’AFC

Faisant équipe depuis 2015 avec Woody Allen, Vittorio Storaro est actuellement en tournage à Paris. Annoncé comme un retour au thriller (dans la veine de Crimes et délits ou Match Point, les deux perles noires de sa longue filmographie, ce film est annoncé comme l’ultime réalisation du cinéaste New Yorkais. Vittorio Storaro, AIC, ASC, revient avec nous sur sa carrière mythique, sur sa définition du rôle d’"Auteur de la cinématographie" (et non pas de directeur de la photographie) ainsi que sur les "Muses of Light", sa série exclusive de projecteurs LED développés avec De Sisti et baptisés des noms des neuf filles de Zeus. Une gamme distribuée en France par Dimatec et Stéphane Samama, avec qui nous l’avons rencontré. (FR)

Films (9)

Les Cinq diables

de Léa Mysius
Produit par Canal+, CNC, Ciné+, F Comme Film, Cinéventure, Trois Brigands Productions, Division, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma
Photographié par

Paul Guilhaume, AFC

Ava

de Léa Mysius
Produit par F Comme Film - Trois Brigands Productions
Photographié par

Paul Guilhaume, AFC