François Reumont

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Articles (30)

Olivier Boonjing, SBC, talks about the shooting of Jonathan Millet’s film "Les Fantômes".
"Ghosts versus ghosts", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

For his first feature-length fiction film, director Jonathan Millet proposes a truer-than-life plunge into the contemporary hunt for a Syrian war criminal. A film about spies in spite of themselves, but above all a gallery of characters with looks damaged by exile and the atrocities of war. Belgian cinematographer Olivier Boonjing, SBC (already interviewed three years ago with Rien à foutre, by Emmanuel Marre and Julie Lecoustre, also at Critics’ Week) is behind the camera to direct this thriller set between Strasbourg and the Middle East. This film is presented in the opening session and is also a serious contender for the Caméra d’or. (FR)

Laurent Tangy, AFC, revient sur le tournage de "L’Amour ouf", de Gilles Lellouche
"Coup de foudre au temps du top 50", par François Reumont, pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Mélo, avec parties musicales et chronique historique, L’Amour ouf, du réalisateur et comédien Gilles Lellouche, a un côté plein d’enthousiasme dans son écriture et sa facture. On y croise à la fois le cinéma de gangster des années 1980 (avec l’exubérance picturale de Brian De Palma ou le classicisme narratif de Jacques Deray), l’univers du clip, et une récurrente nostalgie musicale. Laurent Tangy, AFC qui avait déjà filmé Le Grand bain, est le directeur de la photographie de ce film présenté en Compétition officielle et dont l’équipe a été longuement ovationnée lors de la première.

Kasper Tuxen, DFF, nous détaille les choix techniques pour "The Apprentice", d’Ali Abbasi
"Le côté obscur de la force", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec The Apprentice, clin d’œil à l’émission jadis présentée par le magnat de l’immobilier new yorkais, le réalisateur irano-danois Ali Abbasi propose un biopic pas comme les autres, où archives et recréation fictionnelle partagent le même ADN à l’écran. Un portrait donc de l’ex-président des USA, actuellement en campagne pour une réélection en novembre, que ce dernier a annoncé vouloir interdire de sortie sur les écrans. L’acteur Sebastian Stan y interprète un Donald Trump plus vrai que nature sur la période 1972-1986, accompagné par son mentor, l’avocat Roy Cohn (Jeremy Strong), l’autre pépite flamboyante du film, et prix d’interprétation potentiel. C’est le directeur de la photographie danois Kasper Tuxen, DFF (Julie en 12 chapitres, en 2021) qui met en image cette plongée très réaliste dans l’histoire contemporaine des Etats-Unis. Il vient nous parler d’Anakin Skywalker, de vidéo analogique et de savoir s’il est nécessaire d’aimer le protagoniste d’un film pour bien le filmer. (FR)

Kasper Tuxen, DFF, explains the technical choices for "The Apprentice", by Ali Abbasi
"The Dark Side of the Force", by François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Tacitly referring to the show once hosted by the New York real estate tycoon, Danish-Iranian director Ali Abbasi brings to us The Apprentice, a biopic unlike any other, in which archival footage and fictional documentary share the same DNA on screen. A portrait, therefore, of the former US president - currently campaigning for re-election in November - who has announced wanting to ban the film from being released. Actor Sebastian Stan portrays a very convincing Donald Trump, during the 1972-1986 period, accompanied by his mentor, lawyer Roy Cohn (Jeremy Strong), the other flamboyant gem of the film and possible award-winning performance. Danish cinematographer Kasper Tuxen (The Worst Person in the World in 2021) created the images for this highly realistic immersion into contemporary US history. He talks to us about Anakin Skywalker, analogue video and whether it is necessary to like the film’s protagonist to film them well. (FR)

Drew Daniels nous parle du tournage de "Anora", de Sean Baker
"L’aventurier de l’ombre", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Porté par un casting éblouissant, avec en tête la jeune Mikey Madison dans le rôle d’une strip-teaseuse, Anora, de Sean Baker, est un film captivant. Avec une écriture à la fois simple et millimétrée qui place l’intrigue dans une direction pour ensuite mieux prendre le spectateur à contre-pied... Et enfin le cueillir dans une scène finale d’une grande force qui va sans doute rester dans l’histoire du Festival. Tourné avec les mêmes techniques qu’affectionnaient les grands directeurs de la photographie américains des années 1970 – pellicule Kodak, Scope 4 perf, zooms et flashage négatif à la prise de vues –, ce tour de force cinématographique est vraiment l’un des événements majeurs de la 77e édition du Festival, où le film était en Compétition officielle. C’est Drew Daniels qui en signe les images, et qui vient nous expliquer que rien ne remplace les frissons qu’on peut avoir sur un tel film en tant que directeur de la photo en prenant les décisions créatives en direct sur le plateau, et non pas en s’en remettant aux seuls outils de postproduction numériques. (FR)

Entretien avec Kadri Koop, "Encouragement Spécial Pierre Angénieux" 2024
"Koop de grâce", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

La lauréate 2024 du prix Encouragement Spécial Pierre Angénieux est d’origine estonienne, basée depuis déjà douze ans aux USA, après être passée juste après son bac par la Chine. Une première expatriation où elle a étudié, appris un peu la langue et tourné ses premiers films documentaires. Kadri Koop est donc une jeune femme curieuse de tout qui a multiplié les expériences à travers la planète et qui travaille désormais entre l’Europe et Hollywood. Lieu où elle réside et entretient un très beau potager sous le soleil californien. Elle est venue à Cannes nous parler d’images, de visages et de zooms ! (FR)

Rémy Chevrin, AFC, revient sur ses choix pour le film de Christophe Honoré, "Marcello Mio"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Film de famille où chacun joue son propre rôle, Marcello Mio, de Christophe Honoré, se présente comme un biopic d’évocation très libre dans la lignée du I’m Not There, de 2007, consacré par Todd Haynes à Bob Dylan. Lancé dès sa scène d’ouverture sur le ton d’une farce, le film navigue de façon très étrange entre la comédie, les hommages aux grands films mythiques du comédien, et les références familiales très personnelles, que seuls les cinéphiles pourront déchiffrer. Rémy Chevrin, AFC, nous parle de ce projet extrêmement libre du cinéaste français avec qui il travaille depuis vingt-cinq ans... (FR)

Paul Guilhaume, AFC, revient sur les défis techniques du tournage de "Emilia Pérez", de Jacques Audiard
"Les passantes ", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Réussir en un film à mêler le drame familial, le thriller de narcotrafiquants, et la comédie musicale qui s’achève sur un air de Georges Brassens n’est pas forcément chose la plus aisée. C’est le défi inouï que s’est lancé Jacques Audiard avec Emilia Perez, l’ovni de la 77e sélection cannoise, et depuis ses 12 minutes d’ovation dans le Grand Théâtre Lumière, un des plus sérieux prétendants à la Palme d’or. Paul Guilhaume, AFC, déjà présent pour Les Olympiades, son dernier film en date vient nous raconter les coulisses de ce projet hors norme qui a nécessité près de trois années de préparation avant de voir le jour. Il évoque entre autres la recréation du Mexique en studio à Paris, et le travail sur le rythme qui a influencé sa mise en image du film. (FR)

Interview with Hiroshi Hokuyama, director and DoP of "My Sunshine"
"Hockey in Hokkaido" by François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Set in the snowy landscapes of northern Japan, filmmaker Hiroshi Okuyama delivers a figure skating film bathed in pastel colours and timeless charm. A trio of characters ; a former skating star turned coach in this very rural village, a highly promising student, and a clumsy, dreamy young hockey player whose eyes light up for the latter. Filmed by the director himself, this delicate fable about adolescence, unspoken feelings and transmission is presented in the Un Certain Regard selection of the Cannes competition. (FR)

Articles (30)

Sverre Sørdal, FNF, talks about the shooting of "Sister Midnight", by Karan Kandhari
"Is she weird ?", by François Reumont for AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

A unique blend of Buster Keaton-style silent comedy and vampire film invoking Expressionism, "Sister Midnight" by Karan Kandhari is above all an original female portrait set in the slums of Bombay. Although the director is of Indian origin, he lives and works in England, and his directing style and use of music reveal his distinctly British sense of humor. Here are the secrets behind the making of this strange comedy, whose style alternates between the frenetic and the very calm, reminiscent of the rhythm of a Pixies song. The cinematography is by British-Norwegian director of photography Sverre Sørdal, and the film was shot on Kodak and Panavision.

Sverre Sørdal, FNF, évoque le tournage de "Sister Midnight", de Karan Kandhari
"Is she weird ?", par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Mélange inédit entre burlesque muet à la Buster Keaton et film de vampire qui convoque l’expressionnisme, Sister Midnight, de Karan Kandhari, est surtout un portrait féminin original dans le contexte des quartiers pauvres de Bombay. Si le réalisateur est d’origine indienne, il vit et travaille en Angleterre et son style de mise en scène, son utilisation de la musique trahissent tout à fait son sens de l’humour "so British". Voici les secrets de fabrication de cette étrange comédie dont le style alterne tout du long entre le trépidant et le très calme, évoquant le rythme d’une chanson des Pixies. C’est le directeur de la photo britannico-norvégien Sverre Sørdal, FNF, qui en signe les images, tournées en Kodak et Panavision. (FR)

Jean-François Hensgens, AFC, SBC, nous parle de sa collaboration avec Daniel Auteuil sur "Le Fil"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec Le Fil, Daniel Auteuil se livre à un exercice devenu un classique de la narration cinématographique, le film de procès. Un genre de film déja présent à Cannes l’année passée avec Anatomie d’une chute (qui décrocha la Palme d’or) et Le Procès Goldman, à la Quinzaine des Cinéastes. Ici, Daniel Auteuil et Jean François Hensgens, AFC, SBC, optent pour une narration alternée entre le présent de l’intrigue et les témoignages à la barre tentant de reconstituer le meurtre d’une mère par son époux. Avec des références qui sont à aller chercher du côté de Sydney Lumet, avec notamment Le Verdict et Paul Newman dont Daniel Auteuil s’est inspiré pour son interprétation. Un film sur les certitudes et le doute présenté Hors compétition dans le Grand Théâtre Lumière. (FR)

Benjamin Kračun, BSC, talks about his work on "The Substance", by Coralie Fargeat
"Two Palm Trees and a Pink Wall", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

A steroid-enhanced variation on a classic piece of fantastic literature (Wilde’s The Picture of Dorian Gray or Balzac’s La Peau de chagrin), The Substance offers director Coralie Fargeat the opportunity to bring two 1980s superstars back into the limelight—and to pour thousands of blood gallons onto the Grand Théâtre Lumière screen. While homages to Stanley Kubrick’s The Shining and Alfred Hitchcock’s Vertigo are instantly recognizable, British cinematographer Benjamin Kračun also cites Roman Polanski’s Repulsion and Paul Verhoeven’s Total Recall, two other major studio films. He further explains how this strange film, which every single shot smells California , was entirely made in France, between Paris and Nice. The Substance is in competition for the 77th Palme d’Or. (FR)

Entretien avec Hiroshi Okuyama, réalisateur et chef opérateur de "My Sunshine"
"Hockey à Hokkaido" par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Au milieu des paysages enneigés du nord du Japon, le cinéaste Hiroshi Okuyama livre un film de patinage artistique tout en couleurs pastel et hors du temps. Un trio de rôles pour un ex patineur vedette devenu entraîneur dans ce village très rural, une élève très prometteuse et un jeune hockeyeur maladroit et rêveur dont les yeux brillent pour cette dernière. Filmée par le réalisateur lui-même, cette fable délicate sur l’adolescence, les non-dits et la transmission est présentée dans la sélection Un Certain Regard de la compétition Cannoise. (FR)

Benjamin Kračun, BSC, évoque son travail sur "The Substance", de Coralie Fargeat
"Deux palmiers et un mur rose", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Variation sous stéroïdes d’un classique de la littérature fantastique (Dorian Gray, d’Oscar Wilde, ou La Peau de chagrin, de Balzac), The Substance offre à la réalisatrice Coralie Fargeat l’occasion de repropulser en haut de l’affiche deux super stars des années 1980... et de déverser des milliers de litres de sang sur l’écran du Grand Théâtre Lumière. Si les hommages très affirmés au Shining, de Stanley Kubrick, ou au Vertigo, d’Alfred Hitchcock, se remarquent en un clin d’œil, le directeur de la photographie britannique Benjamin Kračun, BSC, cite également le Répulsion, de Roman Polanski, ou le Total Recall, de Paul Verhoeven, deux autres grands films de studio. Il vient également nous expliquer comment cet étrange film qui transpire la Californie a été tourné intégralement en France, entre Paris et Nice… The Substance est en compétition pour la 77e Palme d’or. (FR)

Sophia Olsson nous parle de son travail sur "When the Light Breaks", de Rúnar Rúnarsson
"La jeune fille et la mort", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Présenté en ouverture d’Un Certain Regard, le nouveau film du réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson parle de deuil, et de mensonges. La jeune comédienne et chanteuse islandaise Elin Hall y compose un personnage tout en ambiguïté, partagé entre sa douleur d’avoir perdu son homme, et l’impossibilité de le révéler aux autres... C’est la directrice de la photographie suédoise Sophia Olsson qui a mis en image ce film, presque entièrement tourné dans la capitale islandaise et dont certains lieux emblématiques évoqueront sans doute des choses aux amoureux de cette ville un peu hors du temps. (FR)

Michał Dymek, PSC, looks back on the filming of Magnus von Horn’s "The Girl with the Needle".
By François Reumont for the AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

With The Girl with the Needle, Swedish filmmaker Magnus Von Horn (who studied in Łódź and lives in Warsaw) delves into a harsh depiction of poverty in 1920s Denmark. This frightening black-and-white tale draws parallels with certain aspects and characters (notably the circus scene) from The Elephant Man, David Lynch’s 1980 Gothic monument (photographed by the great cinematographer and director Freddie Francis, BSC). Behind the camera is Michal Dymek, PSC, the young Polish cinematographer (noted for EO, which competed in 2022). He talks to us about black-and-white filmmaking, relative authenticity, and the unforeseen events on set that can sometimes turn into assets for the film... (FR)

Mihai Malaimare Jr., ASC, tells us about the challenges of Francis Ford Coppola’s new film, "Megalopolis".
By François Reumont for AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

After more than 10 years of absence, the filmmaker behind The Godfather and Apocalypse Now returns with an extremely personal project in which he has invested a significant portion of his fortune. This is Megalopolis, a fable aimed at younger generations that reinterprets classical texts from ancient Rome in the context of a futuristic city reminiscent at times of Batman’s Gotham. It is also a family film with many main roles, featuring extensive sets and special effects to immerse the audience in this anticipatory atmosphere. The film is shot by Romanian-born cinematographer Mihai Malaimare Jr., ASC, a loyal collaborator of the director for nearly 20 years. The film is in Official competition for the 77th Palme d’Or.

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