Mise au point

par Jean-Jacques Bouhon
Le billet de Pierre-William Glenn, ainsi que les réactions de certains d’entre nos membres me poussent à faire cette petite mise au point – chose familière dans notre monde d’image – sur ma démission de mes fonctions à l’AFC.

Comme je l’écrivais dans ma lettre à Rémy et au bureau de notre association et dans mon éditorial de la Lettre du mois d’avril, après de longues années passées en grande partie à m’occuper de l’AFC, j’éprouve le besoin de prendre un peu de recul. Mon travail à La fémis, la nécessité impérieuse de consacrer plus de temps à ma vie professionnelle et personnelle et ma volonté de continuer à créer des images m’ont donc poussé à présenter ma démission du poste de vice-président et de membre du C.A. Je ne pourrai, en effet, assurer correctement cette tâche dans les mois qui viennent.
C’est après avoir bien réfléchi que j’ai pris cette décision, qui n’a pas été facile, mais il faut parfois choisir des solutions radicales si l’on veut parvenir à certains buts que l’on s’est fixés. En ce qui me concerne, ces buts ont à faire avec ma vie professionnelle et ma vie privée, que j’ai trop longtemps un peu trop négligées – et c’est peu dire.

Je serai, bien entendu, prêt à donner un coup de main de temps à autre et à assurer la maintenance de notre matériel informatique, si besoin est. En particulier, je continuerai à participer à l’élaboration de Lumières. Je pense également qu’il est temps que de nouvelles forces prennent en mains les destinées de l’AFC sous la houlette de Rémy, qui porte le flambeau d’une nouvelle génération et qui saura, j’en suis sûr, amener un nouveau souffle à notre association.
Mon départ n’est en aucune façon un désaveu de qui que ce soit et surtout pas de Rémy, que j’ai depuis longtemps espéré voir prendre la présidence de notre association. Je sais que son dévouement est à toute épreuve et qu’il a l’énergie nécessaire pour faire bouger les choses. Et mon vœu le plus cher est qu’il trouve auprès de nos membres tout le soutien indispensable à la vie de notre association. Encore une fois – et je rejoins là Pierre-William sur ce point – sans participation de ses membres, une association est vouée à vivoter ou, pire, à mourir à petit feu...
A très bientôt pour notre prochaine avant-première, à laquelle nous serons, j’en suis sûr, nombreux à assister.