A Françoise Eléfantis, figure emblématique du monde de la pellicule, dans les années 1980-1990, pour une génération d’opérateurs qu’elle aimait tant couver de ses délicates et chaleureuses attentions.
Françoise Eléfantis, qui a été pendant vingt-deux ans directrice de ventes long métrage chez Kodak-Pathé, nous a quittés le samedi 8 décembre 2007. Elle venait d’avoir soixante-six ans.
Françoise, tu étais une amie bien avant que nous ne devenions collègues et après des dizaines d’années très occupées, nous pensions avoir maintenant du temps…
Pendant ses 22 années passées chez Kodak, Françoise aura apporté toute son énergie et sa passion au service de l’entreprise, bien sûr, mais surtout et avant tout au service du cinéma, en commençant par les directeurs photo qu’elle affectionnait tant et dont elle admirait le travail, mais aussi de nombreux directeurs de production, producteurs et parfois réalisateurs, dont elle soutenait les engagements parfois risqués et difficiles.
À l’heure où nous écrivons ces petites brèves qui figureront dans la Lettre de l’AFC du mois de janvier, nous ne pouvons pas ne pas évoquer la disparition de notre collègue Françoise Eléfantis qui nous a tous et toutes touchés.
Je me rappelle très bien ce début d’année 1976, lorsque Bernard Jubard a intégré Françoise Eléfantis dans la division cinéma et télévision de Kodak-Pathé pour assurer les relations commerciales avec les équipes de production ciné. J’avais rejoint cette division au mois de novembre précédent, nous étions les deux jeunots.
N’ayant jamais été un " grand des grands films français ", je n’ai jamais eu droit aux visites de Françoise sur mes tournages. Pourtant je garde d’elle un souvenir ému de sa gentillesse, de son écoute.