"La lanterne magique au théâtre, de Leibniz à Méliès"
Conférence de Laurent Mannoni, membre consultant de l’AFC« La lanterne magique a pris, dès la fin du XVIIe siècle, plusieurs chemins plus ou moins divergents : les scientifiques la réclament pour projeter des vues éducatives ; la noblesse la désire pour des séances récréatives ; les opticiens et colporteurs s’en servent comme gagne-pain ; quelques charlatans s’en emparent pour effrayer les crédules ; et enfin, on songe très tôt à l’utiliser pour la scène théâtrale. C’est ce dernier point que nous explorerons ici. »
Extrait du texte de Laurent Mannoni à paraitre au catalogue de l’exposition
Laurent Mannoni, directeur scientifique du patrimoine de la Cinémathèque française, directeur du Conservatoire des techniques cinématographiques et commissaire d’exposition, est notamment l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages sur les débuts du cinéma. Il a été le commissaire d’une douzaine d’expositions, dont la dernière en date a été consacrée à Georges Méliès (Madrid, 2013). Sa thèse de doctorat était dédiée à l’enregistrement du mouvement. Son domaine de spécialisation concerne l’histoire des techniques cinématographiques, des plus lointaines origines à nos jours.
"La lanterne magique au théâtre, de Leibniz à Méliès"
Jeudi 19 mars 2020 à 18h30
Nouveau Musée National de Monaco
Villa Paloma
6, boulevard du Jardin Exotique - Monaco (tél. +377 98 98 48 60)
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, réservation obligatoire.
En vignette de cet article, reconstitution du trucage de La Biche au bois *, 1896 : juxtaposition du film 58 mm Gaumont peint à la main sur une image projetée par une lanterne magique - Cinémathèque française - Photo Stéphane Dabrowski.
* La Biche au bois, pièce de Théodore et Hippolyte Cogniard, Ernest Blum, Raoul Toché - avec Juliette Simon-Girard (Prince Souci) et Pougaud (Fanfreluche) - fut jouée au Théâtre du Châtelet, le 14 novembre 1896.
(Source BnF - Paris)