Camerimage 2014 par plaisir...

Par Denis Lenoir, AFC, ASC

par Denis Lenoir La Lettre AFC n°248

En dépit d’un président de jury, le réalisateur Albert Hughes, qui, quoique ou parce qu’un habitué de Camerimage, poussait la décontraction un peu loin, et une sélection, " Director’s Début ", à vrai dire peu excitante, j’ai eu une fois encore beaucoup de plaisir à participer à l’aventure Camerimage.

Et c’est bien d’une aventure qu’il s’agit puisqu’il est difficile de savoir à l’avance quelle rencontre, quelle conversation marqueront. Pour moi, cette fois ce fût (dans le désordre) :
- de nous découvrir, Jacques Delacoux et moi-même, une commune passion pour l’opéra,
- la rencontre de la talentueuse directrice de la photographie franco-américaine Maryse Alberti et celle du grand Affonso Beato,
- un dîner Arri où j’étais assis à la gauche de Marc Shipman-Mueller, le chef de produit Alexa qui m’a demandé de faire trois vœux. J’ai répondu : 1) sorties simultanées en REC 709 et LogC, même en 2K, 2) possibilité de " ramp " et 3) ArriRaw en 16 bits,
- d’avoir poussé Nigel Waters et Rémy Chevrin à se rencontrer non officieusement afin qu’ils voient ensemble quel chemin Imago et l’AFC devraient parcourir afin que nous réintégrions la fédération,
- la fréquentation quotidienne de Thomas Hardmeier, nous étions dans le même jury et j’ai apprécié son calme et son humour
- une discussion avec Carey Duffy, de Tiffen Londres, à propos des filtres atténuateurs (NBRA) que Harrison fabriquaient et qu’ils s’apprêtent à reprendre
- une longue soirée avec Rémy où, de la fête Hawk à la fête du Polish Film Institute, il y eut, en ce qui me concerne en tout cas, un peu trop de vodka bue.

Un regret toutefois, le même chaque année, l’AFC est sous-représentée, dans les films en compétition, dans les jurys, dans les simples visiteurs. Vous qui n’êtes jamais venus, sachez que vous ratez vraiment quelque chose.