François Reumont

Presse

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Articles (30)

Entretien avec François Reumont et Henrik Moseid à propos d’exposition photo et de rétroéclairage à LEDs
Par Jean-Noël Ferragut, AFC

Propos et entretiens

A l’occasion de " Lumières du Nord ", exposition photographique que l’on pourra voir encore jusqu’au 10 mai dans les locaux de Softlights, membre associé de l’AFC, nous avons demandé à François Reumont, directeur de la photographie et auteur des clichés, et à Henrik Moseid, dirigeant de la société d’éclairage fluorescent, de parler de la façon peu commune dont ils ont éclairé les tirages par l’arrière en combinant des LEDs.

Le pétrole et les idées
Par François Reumont

Jean-Pierre Beauviala

« En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées », proclamait crânement un slogan de 1976 devenu proverbial. C’était le premier choc pétrolier et le gouvernement sortait une campagne de spots publicitaires accompagnant le changement d’heure et diverses mesures d’économies d’énergie.

Camerimage " on stage "
Par François Reumont pour l’AFC

Camerimage 2014

Stephen Goldblatt, ASC, a profité de sa venue à Camerimage avec le " biopic " musical consacré au parrain de la soul James Brown (Get On Up, de Tate Taylor) pour donner une Master Class à gros budget sur le thème " Filmer un concert ".
Installé dans la salle de sport de l’université WSG, une scène avec tout l’attirail d’un concert de rock était en place pour l’occasion.

Mihai Malaimare Jr., ASC, nous raconte les défis du nouveau film de Francis Ford Coppola, "Megalopolis"
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Après plus de dix ans d’absence, le cinéaste du Parrain et d’Apocalypse Now revient avec un projet extrêmement personnel dans lequel il a investi une partie non négligeable de sa fortune. C’est Megalopolis, une fable destinée aux jeunes générations qui ré-interprète les textes classiques de la Rome antique dans le contexte d’une ville futuriste qui fait parfois penser à celle de Batman. Un film familial également avec un grand nombre de rôles principaux qui fait la part belle aux décors et aux effets spéciaux pour plonger le spectateur dans cette ambiance d’anticipation. C’est le directeur de la photographie d’origine roumaine Mihai Malaimare Jr., ASC, qui met en image le film, un fidèle collaborateur du cinéaste depuis presque vingt ans. Le film est en Compétition officielle pour la 77e Palme d’or. (FR)

Benjamin Kračun, BSC, talks about his work on "The Substance", by Coralie Fargeat
"Two Palm Trees and a Pink Wall", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

A steroid-enhanced variation on a classic piece of fantastic literature (Wilde’s The Picture of Dorian Gray or Balzac’s La Peau de chagrin), The Substance offers director Coralie Fargeat the opportunity to bring two 1980s superstars back into the limelight—and to pour thousands of blood gallons onto the Grand Théâtre Lumière screen. While homages to Stanley Kubrick’s The Shining and Alfred Hitchcock’s Vertigo are instantly recognizable, British cinematographer Benjamin Kračun also cites Roman Polanski’s Repulsion and Paul Verhoeven’s Total Recall, two other major studio films. He further explains how this strange film, which every single shot smells California , was entirely made in France, between Paris and Nice. The Substance is in competition for the 77th Palme d’Or. (FR)

Mihai Malaimare Jr., ASC, tells us about the challenges of Francis Ford Coppola’s new film, "Megalopolis".
By François Reumont for AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

After more than 10 years of absence, the filmmaker behind The Godfather and Apocalypse Now returns with an extremely personal project in which he has invested a significant portion of his fortune. This is Megalopolis, a fable aimed at younger generations that reinterprets classical texts from ancient Rome in the context of a futuristic city reminiscent at times of Batman’s Gotham. It is also a family film with many main roles, featuring extensive sets and special effects to immerse the audience in this anticipatory atmosphere. The film is shot by Romanian-born cinematographer Mihai Malaimare Jr., ASC, a loyal collaborator of the director for nearly 20 years. The film is in Official competition for the 77th Palme d’Or.

Benjamin Kračun, BSC, évoque son travail sur "The Substance", de Coralie Fargeat
"Deux palmiers et un mur rose", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Variation sous stéroïdes d’un classique de la littérature fantastique (Dorian Gray, d’Oscar Wilde, ou La Peau de chagrin, de Balzac), The Substance offre à la réalisatrice Coralie Fargeat l’occasion de repropulser en haut de l’affiche deux super stars des années 1980... et de déverser des milliers de litres de sang sur l’écran du Grand Théâtre Lumière. Si les hommages très affirmés au Shining, de Stanley Kubrick, ou au Vertigo, d’Alfred Hitchcock, se remarquent en un clin d’œil, le directeur de la photographie britannique Benjamin Kračun, BSC, cite également le Répulsion, de Roman Polanski, ou le Total Recall, de Paul Verhoeven, deux autres grands films de studio. Il vient également nous expliquer comment cet étrange film qui transpire la Californie a été tourné intégralement en France, entre Paris et Nice… The Substance est en compétition pour la 77e Palme d’or. (FR)

Les entretiens AFC au festival de Berlin Entretien avec Aymerick Pilarski, AFC, à propos de "Black Tea", d’Abderrahmane Sissako
"Teatime à Abidjan", par François Reumont pour l’AFC

Entretiens avec des directeurs de la photographie

Avec Black Tea, le cinéaste franco-mauritanien Abderrahmane Sissako ("césarisé" en 2015 pour son film Timbuktu) propose un récit à la fois romantique et onirique qui fait se rencontrer la culture africaine et celle de l’Extrême-Orient. Avec, comme personnage principal, une jeune femme ayant refusé à la dernière minute de dire oui à son futur mari, pour partir soudain en Chine, vivre une vie très différente de celle qui lui était promise à Abidjan. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui signe les images de ce conte filmé entre l’Afrique et Taïwan, faisant profiter le réalisateur de sa connaissance du mandarin, un atout de taille quand la quasi intégralité du film est interprétée dans cette langue. Le film est en lice pour remporter l’Ours d’or. (FR)

Michał Dymek, PSC, revient sur le tournage de "The Girl with the Needle", de Magnus von Horn
Par François Reumont pour l’AFC

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Avec The Girl with the Needle (La Jeune femme à l’aiguille), le cinéaste suédois Magnus von Horn (qui a fait ses étude à Łódź et vit à Varsovie) se lance dans une évocation cruelle de la misère dans le Danemark des années 1920. Ce conte effrayant en noir et blanc évoque par certains aspects et personnages (la scène du cirque notamment Elephant Man, le monument gothique de David Lynch de 1980 (photographié par le grand chef opérateur et réalisateur Freddie Francis, BSC). C’est Michał Dymek, PSC, le jeune directeur de la photographie polonais (remarqué avec EO, en compétition en 2022) qui est derrière la caméra.... Il nous parle du noir et blanc, de l’authenticité relative, et des imprévus sur un plateau qui peuvent parfois se transformer en atouts pour le film... (FR)

Articles (30)

Aymerick Pilarski, AFC, parle de son travail sur "Rendez-vous avec Pol Pot", de Rithy Panh
"Big Brother", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Après plusieurs documentaires sur le génocide cambodgien, le cinéaste Rithy Panh a décidé de se lancer dans une fiction recréant l’histoire authentique des journalistes ayant décroché l’unique interview du leader Khmers Rouges en 1978... Une œuvre ambitieuse qui mêle à la fois des scènes portées par un casting prestigieux, plans de coupe provenant d’images d’archives et longs travelings sur maquettes enfantines qui peuvent faire penser au style de Michel Gondry. Le résultat est un film étrange où la naïveté se mêle à la reconstitution historique et où les personnages semblent parfois sur une autre planète. C’est Aymerick Pilarski, AFC, qui s’est chargé de filmer cette œuvre à part présentée dans la sélection officielle Cannes Première. (FR)

About the work of cinematographer Robbie Ryan, BSC, ISC, on Yórgos Lánthimos’ film “The Favourite”
"Dancing Queen", by François Reumont for the AFC

Les entretiens de Camerimage

In a deluge of wide-angle shots, Greek director Yórgos Lánthimos features a lesbian and Rock ‘n’ Roll version of Dangerous Liaisons at this year’s Camerimage Festival. A game of chess, of seduction, and of power between three women at the uppermost echelons of 1710 England. Natural lighting, fish-eye, and panoramic panning shots are on offer in this unusual historical picture, which is evocative of Barry Lindon for its use of natural lighting, the world of the theatre for its behind-closed-doors setting in a palace, and the world of music videos for its choice of lenses. The very Rock ‘n’ Roll cinematographer Robbie Ryan (a Rolling Stones pin affixed to his distressed blue jumper) participated in the traditional question-and-answer session following the end of the screening, just before midnight.

Sylvain Verdet talks about his choices for shooting Camila Beltrán’s "Mi bestia"
"Mila at the Devil’s Ball ", by François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Part experimental film, part documentary, part fantasy, Camila Beltrán’s Mi Bestia portrays a young girl transitioning from childhood in 1990s Bogotá. Sylvain Verdet shot the images for this first original feature film, having previously collaborated on Beltrán’s short film Pacifico Obscuro four years prior. Mi Bestia has been selected at ACID. (FR)

Sylvain Verdet explique ses choix pour mettre en images "Mi bestia", de Camila Beltrán
"Mila au bal du diable", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Parcouru à la fois par le cinéma expérimental, le documentaire et le récit fantastique, Mi bestia, de Camila Beltrán, propose le portrait d’une jeune fille au sortir de l’enfance dans le Bogotá des années 1990. Sylvain Verdet signe les images de ce premier long métrage original, après avoir déjà tourné Pacifico Obscuro, un court de la même réalisatrice, il y a quatre ans. Mi Bestia est en sélection à l’ACID.

Nadim Carlsen, DFF, nous parle du tournage de "Locust", de Keff
Par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Proposant une vision hors des sentiers battus de la capitale taïwanaise, Locust, de Keff, est aussi un film politique, doublé d’un portrait très sensible d’un jeune délinquant muet qui s’enfonce irrémédiablement dans le mensonge. Un mélange entre le cinéma de Edward Yang et un thriller brutal dont certaines scènes évoquent le Scarface de Brian De Palma.
Pour mettre en image ce premier film, le jeune réalisateur taïwanais a fait appel au directeur de la photo danois Nadim Carlsen, DFF, dont le travail avait déjà été remarqué sur la Croisette (notamment avec le Holy Spider, de Ali Abbasi en 2022, pour lequel la comédienne iranienne Zar Amir Ebrahimi avait remporté le trophée de la meilleure interprétation féminine). Locust est sélectionné en compétition à la Semaine de la Critique 2024. (FR)

Olivier Boonjing, SBC, évoque le tournage du film de Jonathan Millet, "Les Fantômes"
"Fantômes contre fantômes", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Pour son premier long métrage de fiction, le réalisateur Jonathan Millet propose une plongée plus vraie que nature dans la traque contemporaine d’un criminel de guerre syrien. Un film qui parle d’espions malgré eux, mais surtout une galerie de personnages aux regards abîmés par l’exil et par les atrocités de la guerre. C’est le directeur de la photographie belge Olivier Boonjing, SBC (déja interviewé il y a trois ans avec Rien à foutre, de Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, également à la Semaine de la Critique) qui est derrière la caméra pour mettre en image ce thriller entre Strasbourg et le Moyen-Orient. Ce film est présenté en séance d’ouverture et également un sérieux prétendant pour la Caméra d’or. (FR)

Sophia Olsson nous parle de son travail sur "When the Light Breaks", de Rúnar Rúnarsson
"La jeune fille et la mort", par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Présenté en ouverture d’Un Certain Regard, le nouveau film du réalisateur islandais Rúnar Rúnarsson parle de deuil, et de mensonges. La jeune comédienne et chanteuse islandaise Elin Hall y compose un personnage tout en ambiguïté, partagé entre sa douleur d’avoir perdu son homme, et l’impossibilité de le révéler aux autres... C’est la directrice de la photographie suédoise Sophia Olsson qui a mis en image ce film, presque entièrement tourné dans la capitale islandaise et dont certains lieux emblématiques évoqueront sans doute des choses aux amoureux de cette ville un peu hors du temps. (FR)

Conversation with Howard Preston, founder of Preston Cinema Systems (PCS)
By François Reumont and Jacques Delacoux (Transvideo)

Entretiens avec les partenaires "industries techniques" de l’AFC

Howard Preston is the founder of the company that bears his name and that manufacturers the world’s most widely used professional focus and lens control systems. Another high-profile manufacturer for the cinema industry, Jacques Delacoux, CEO of Transvideo, took advantage of Howard Preston’s attendance at the 13th Micro Salon to have an animated discussion with him.

Entretien avec Hiroshi Okuyama, réalisateur et chef opérateur de "My Sunshine"
"Hockey à Hokkaido" par François Reumont

Les entretiens au Festival de Cannes 2024

Au milieu des paysages enneigés du nord du Japon, le cinéaste Hiroshi Okuyama livre un film de patinage artistique tout en couleurs pastel et hors du temps. Un trio de rôles pour un ex patineur vedette devenu entraîneur dans ce village très rural, une élève très prometteuse et un jeune hockeyeur maladroit et rêveur dont les yeux brillent pour cette dernière. Filmée par le réalisateur lui-même, cette fable délicate sur l’adolescence, les non-dits et la transmission est présentée dans la sélection Un Certain Regard de la compétition Cannoise. (FR)

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