Véronique Cayla, directrice générale du Festival de Cannes, a été nommée mercredi directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC) et présidente, par intérim, de l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son (La fémis), a annoncé l’Elysée dans un communiqué à l’issue du Conseil des ministres. (...)
Lors d’une visite au bureau de l’AFC, Channa Deshapriya, directeur de la photographie de Sulanga enu pinisa (La Terre abandonnée, prix ex-æquo de la Caméra d’Or cette année à Cannes) de Vimukthi Jayasundara, s’est entretenu avec Tommaso Vergallo, directeur des productions cinéma numérique chez Digimage, et Eric Guichard. Asoka Handagama, réalisateur de A Letter of Fire, a effectué les traductions.
On a pu compter pas loin d’une quinzaine de directeurs de la photographie membres de l’AFC pendant la durée du festival de Cannes. A l’instar de Romain Winding nous livrant ses " impressions cannoises ", certains d’entre eux, munis d’un appareil photo, ont immortalisé quelques moments de notre présence festivalière. Nous vous proposons de découvrir les meilleurs de ces instantanés.
Vous trouverez en cliquant ci-dessous une liste de films dont nos membres associés Laboratoires ont effectué les travaux et dont les copies ont été projetées lors du festival de Cannes.
Les quotidiens cannois ont annoncé deux regroupements intéressant le secteur des Laboratoires. Nous vous proposons ci-dessous le résumé de deux articles parus dans le film français et le technicien du film.
Le réalisateur taïwanais Edward Yang présidait le jury de la Cinéfondation (18 films de fin d’études étaient présentés cette année). Peu avant la proclamation du palmarès, il remarquait :
Prix du meilleur court métrage international : Utopia (Cuba) d’Arturo Infante. Prix de l’Ecole Internationale de Cinéma et de Télévision : meilleur réalisateur de court métrage : Paulo Alcantara (Brésil) pour Lotacoa. Mention spéciale au long métrage de fiction : Maargam, el Camino (Inde) de Rajiv Vijay Raghavan. Mention spéciale au long métrage de fiction : Frutas en el café d’Humberto Padron (Cuba) Prix de la meilleure actrice : Louise Szpindel (Suisse) pour Les Hommes solides Prix du meilleur acteur : Nedumudi Venu (Inde) pour Maargam, el camino Prix de la meilleur photographie : Jacques Loiseleux pour Mulher policia (Portugal - France) Prix spécial du Jury pour Abouna (Tchad) de Mahamat-Saleh Haroun Grand Prix du Jury pour Paloma de papel (Pérou) de Fabricio Aguilar
Avec la venue de 15 directeurs de la photo, la participation au jury de la Caméra d’Or de Romain Winding, une présence auprès de nos membres associés, la mise en ligne quotidienne d’un " Cannes au jour le jour " sur le site Internet de l’AFC et les rencontres avec d’autres directeurs de la photo étrangers et français, un premier bilan plutôt positif apparaît.
Malgré les deux jours très courts de mon séjour, les rencontres cannoises ont été plutôt très positives. Course car avant tout de nombreux membres associés de l’AFC à rencontrer, mais aussi une présence auprès des différents directeurs de la photographie AFC présentant des œuvres en compétition.
Dès les premières minutes, l’ambiance du festival vous happe et ne vous lâche plus. En serrant la main de Kusturica, John Woo et Fatih Akin, on devient midinette, groupie ou tout simplement festivalier.
Le directeur de la photo Patrick Duroux était, avec Laurent Dailland, l’un des deux invités d’honneur que notre membre associé fondateur Fuji avait conviés deux jours durant au festivités de Cannes. Il nous a fait parvenir ce billet.
Yorgos Arvanitis a reçu le prix de la meilleure photographie pour L’Enfant endormi de Yasmine Kassari, au 20e Festival international de Mar del Plata, qui s’est tenu à Mar del Plata (Argentine) du 10 au 20 mars dernier. Ce film a été présenté à Cannes dans la programmation " Tous les cinémas du monde " pour la journée du Maroc.
La 3e édition du Festival International del Cine Pobre de Gibara à Cuba s’est déroulée du 16 au 26 avril. Inventé par le réalisateur cubain Humberto Solas (Un hombre de exito, Lucia, Gente de pueblo), ce festival est une vraie fête cubaine du cinématographe, plus proche de Lussas que de Cannes.
Les codes du savoir-faire du festival de Cannes sont condensés dans la montée des marches. C’était la première fois que je me rendais dans la capitale du cinéma et je m’y suis retrouvée le premier soir dans le rôle de la provinciale. Etant parisienne, cela m’a beaucoup plu. Je n’avais pas les bonnes chaussures. J’étais gauche. Je ne comprenais rien. Mais j’étais là.
La CST organise une projection numérique en 2K d’une sélection d’éléments issus de séquences tournées avec les 5 caméras numériques présentes au salon Idiff (Cannes, février 2005) et enregistrés sur HDCam SR (caméras Arriflex D20, Panavision Genesis, Sony F950 4:4:4, Panasonic Varicam, Thomson Viper FilmStream).
Le 17 juin 2005 de 10h à 12h, au Cinéma Arlequin, 76, rue de Rennes - Paris 6e
Les essais de Denis Lenoir sur le KLMS m’avaient donné envie d’expérimenter le système. Rendez-vous pris avec Christian Lurin et mon Powerbook, installation et démonstration de base en 2 h 30 et me voilà parti. Dans un premier temps, je ne voulais pas forcément envoyer mes images mais plutôt travailler à partir des photos prises sur le plateau.
Petit-déjeuner au Majestic avec les membres du jury du Prix Vulcain. On met en avant qu’il faut bien veiller à récompenser un technicien et non un film, afin d’éviter toute confusion. Un peu plus tard, on évoque la difficulté à discriminer la part d’un technicien dans une œuvre. (Hugo Boris, étudiant à l’ENS Louis Lumière, était l’un des membres du jury du Prix Vulcain décerné par la CST.)
La 19e édition des Molières s’est tenue au Théâtre Mogador, le lundi 9 mai 2005. André Diot s’est vu décerner le Molière du Meilleur créateur de lumière pour Le Jugement dernier d’Ödön von Horväth, dans une mise en scène d’André Engel.
Texte d’Alain Corneau lu en ouverture des 4es journées Répertoire-Patrimoine qui se sont tenues les 31 mars et 1er avril 2005 à La fémis.
Je suis de la race des " cinéastes-cinéphiles " ou, selon les moments, des " cinéphiles-cinéastes ". Je suis également d’une génération qui a grandi sous le soleil magique du faisceau des projecteurs, dans l’obscurité bénie d’une multitude de salles de cinéma qui, dans ma mémoire, n’enforme qu’une seule.
Pour me rendre chez Fuji mes hôtes, une courte promenade sur la Croisette me replonge dans quelques souvenirs : mon premier passage au festival de Cannes... C’était en 1993. Comme beaucoup d’entre nous j’ai travaillé sur de nombreux films qui auraient dû " aller à Cannes " ! (Cela ne s’est d’ailleurs jamais présenté !). Accompagné de mon ami Pascal Gennesseaux et de deux caméras Panavision, nous étions là pour tourner les premières images de La Cité de la peur, le film des " Nuls ". Et c’est là que j’ai rencontré le comédien Alain Chabat, qui ne savait pas encore qu’il serait un jour réalisateur ! Je dois l’admettre : « On fait des rencontres, à Cannes. »
La Cinémathèque française ouvrira ses nouveaux locaux de Bercy, le 28 septembre, avec une exposition et des projections consacrées aux Renoir, a annoncé à Cannes son directeur général, Serge Toubiana.
Au sommaire d’Actions, de l’American Cinematographer, des Cahiers du cinéma, du Film français, d’ICG Magazine, Positif, du Technicien du film de mars à juin 2005.
Pierre Lhomme a accordé un entretien à Didier Verdurand pour le site Ecran Large. Nous vous proposons un extrait dans lequel Pierre évoque la fabrication du DVD de L’Armée des ombres.
Les 25 " CNC européens " s’unissent pour protéger et renforcer les politiques culturelles dans les pays de l’Union européenne, et proposer ainsi au public une plus grande diversité de films en permettant une meilleure circulation des œuvres en Europe. (...)
Dans le cadre de la carte blanche à l’AFC, j’ai eu le plaisir de présenter aux élèves la première bonne copie de L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville, superbement restaurée par les équipes d’Eclair.
Sidonie Moulart et Charlie Lenormand sont étudiants en Ciné 2 à l’ENS Louis Lumière.
Ce vendredi 13 fut incontestablement celui de la chance. Chance de découvrir une copie nouvellement restaurée de L’Armée des ombres mais aussi et surtout chance de pouvoir en débattre avec son opérateur. Ayant accepté de venir s’exiler une journée au bout de la ligne A, en gare de Noisy-Champs, Pierre Lhomme combla au mieux les attentes intéressées des étudiants friands que nous sommes.
C’est un des couples le plus solide et le plus productif de la famille des cinéastes qui vient de se séparer ; depuis les années 1960, Ismaël Merchant et James Ivory ont produit et réalisé près de 50 films avec passion. Ma pensée affectueuse va vers " Jim " avec qui, depuis Quartet et les années 1980, une collaboration et une profonde amitié se sont développées ; il devra terminer presque seul son dernier film The White Countess tourné à Shanghai.