Cinémathèque : réforme obligée

La Lettre AFC n°117

Derrière toutes les " préconisations " techniques des spécialistes, un constat : l’accumulation des déficits appelle tant un redressement des méthodes de gestion de la Cinémathèque que des procédures de contrôle de l’Etat, qui est son principal financier.
Cette base de redressement (qui n’implique pas de changement de statut) apparaît indispensable dans la perspective d’une installation, en 2005, sur le site de Bercy.

Jean-Charles Tacchella a annoncé que le bureau de la Cinémathèque et les personnels allaient s’atteler à cette réflexion pour y donner suite dans des délais rapides, permettant néanmoins d’intégrer la leçon du rapport Toubiana, sur le patrimoine cinématographique, dont la remise est prévue à la mi-janvier.

Principales modifications escomptables : la mise en place d’un comité financier, le recadrage des délégations de pouvoir attribuées au directeur général, et un aménagement de la place de l’Etat.
A défaut de voir le nombre de ses représentants augmenté au sein du conseil d’administration, celui-ci pourrait nommer un commissaire du gouvernement et être doté d’un pouvoir d’agrément sur certains actes.
(Libération, 20 décembre 2002)