Jacques Baratier nous a quittés

La Lettre AFC n°194

Le cinéaste Jacques Baratier est mort à Antony le 27 novembre d’un arrêt cardiaque à l’âge de 91ans.
Né en 1918 à Montpellier, Jacques Baratier découvre le cinéma en 1947 alors que, au cours d’un séjour en Afrique, il se fait embaucher comme assistant sur un tournage rencontré par hasard.

Il tourne son premier court métrage au Maroc, Les Filles du soleil, et rentre en France pour réaliser en 1949 Désordre, où il met en scène le Saint-Germain-des-Prés d’alors, incarné, entre autres, par Annabella, Alexandre Astruc, Jacques Audiberti, Annabel Buffet, Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, Jean Genet, Juliette Gréco, Claude Luter, Raymond Queneau, Jean Richard, Odile Versois, Boris Vian, Orson Welles...
En 1958, il remporte le Prix international au Festival de Cannes pour Goha le simple. Puis s’enchaînent La Poupée (1961), Dragées au poivre (1963), L’Or du duc (1965), Le Désordre à vingt ans (1967), Piège (1968), La Ville bidon (1975), L’Araignée de satin (1985) et enfin Rien, voilà l’ordre (2004), son dernier film.

Les images de ses films sont signées par Jean Bourgoin pour Goha, Raoul Coutard pour La Poupée, Henri Decaë pour Dragées au poivre, Etienne Becker pour Le Désordre à 20 ans, Georges Barsky pour Piège, Ghislain Cloquet pour La Ville bidon, Roger Fellous pour L’Araignée de satin, Thierry Godefroy et sa fille Diane Baratier pour Rien, voilà l’ordre.

L’AFC présente à Diane Baratier, AFC, sa fille, ainsi qu’à ses proches, ses chaleureuses et amicales condoléances.

  • Lire également un témoignage sous la plume de Jean-Michel Humeau, AFC.