Jacques Loiseleux, au regard doux et bienveillant

Par Antoine Héberlé, AFC
J’ai rencontré Jacques Loiseleux pour la première fois en 1997 au festival de Grenoble, ma ville d’origine. Quelle chaleur, quelle écoute attentive pour le jeune directeur de la photo que j’étais. Impressionné par la carrière de Jacques et la beauté de son travail sur les derniers film de Maurice Pialat, j’avais enfin l’occasion d’échanger en toute simplicité avec un prestigieux confrère.
Je me souviens d’avoir quitté Jacques gonflé à bloc, après avoir abordé avec lui toutes sortes de questions qui me taraudaient, y compris les plus personnelles sur la difficulté à gérer nos vies familiales et professionnelles. Je me sentais moins seul, conforté dans mes choix et la façon d’y faire face.
Nous nous sommes croisés à nouveau au Micro Salon quelques années plus tard, quand il m’a proposé de parrainer mon entrée à l’AFC.
Je ne pourrais pas dire que je connaissais Jacques personnellement – nous avons dû nous croiser quatre ou cinq fois en tout et pour tout – mais je suis sûr que nous nous sommes rencontrés. Sa douceur et la bienveillance de son regard m’ont encouragé un jour et m’accompagnent désormais.