Jean-Pierre Ruh, chef opérateur du son, vient de nous quitter
privant l’univers sonore du cinéma de toute la richesse que lui a procurée l’un de ses plus grands créateurs
(Photo Françoise Piraud)
Au delà des valeurs qui sont l’essence de nos métiers, rigueur, patience, doute, créativité de tous les instants, valeurs qu’il a su mieux que personne insuffler à ceux qui l’ont accompagné, nombreuses étaient les qualités que Jean-Pierre possédait, sensibilité, probité, générosité, créant autour de lui une famille de cinéma qui se sent aujourd’hui quelque peu orpheline.
Par ailleurs, il faut souligner l’importance du rôle de passeur de Jean-Pierre Ruh, son incessante implication entre formation et enseignement, toujours disponible au moment d’initier, d’accompagner un étudiant dans son travail ou de soutenir un projet. Les écoles nationales supérieures La fémis et Louis-Lumière font partie des nombreux lieux où Jean-Pierre a transmis son savoir. Il a été durant de nombreuses années membre du CA de Louis-Lumière ainsi que titulaire d’un poste de Professeur associé.
De plus, il n’a jamais manqué de donner leur chance à de nombreux débutants.
Parallèlement, Jean-Pierre Ruh présidait aux destinées de la société Elison, spécialisée dans la location, le tournage, le montage, les transferts et la postproduction sonores.
Amis et connaissances se sont retrouvés ce 21 juillet pour lui rendre un dernier hommage, avant qu’il ne soit inhumé dans la région daxoise.
(Georges Prat, chef opérateur du son, et Jean-Noël Ferragut)
L’AFC prie Maïté, son épouse, Marie-Christine, leur fille, et leurs proches de croire en l’expression de ses plus chaleureuses et amicales pensées.
