L’éditorial de mars 2025, par Jean-Marie Dreujou, président de l’AFC, et Nathalie Durand, vice-présidente
« Faire du cinéma, c’est aussi avoir une responsabilité intellectuelle et morale envers la marche du monde, justement parce que le monde est notre matière première. Soyons responsables et unissons-nous. » (Axelle Ropert, dans une tribune publiée dans Le Monde du 16 février 2025)
La force de l’associatif de l’AFC a encore fait ses preuves avec un Micro Salon qui a comptabilisé un record de visiteurs. La conjoncture actuelle a sans doute permis à nombre d’entre nous, sans travail, de venir voir les dernières nouveautés et échanger avec les professionnels, les collègues...
Il y a eu aussi beaucoup d’étudiants, parfois trop invasifs, mais comment leur en vouloir d’apprécier ces deux jours où ils peuvent côtoyer un monde qui les fascine. La conférence sur l’IA organisée conjointement avec le CNC nous a une fois de plus plongé dans un futur (et présent) qui pose question.
À la vision du court métrage et de la pub présentés durant cette conférence, on voit que les choses avancent vite, très vite. Pas toujours pour le meilleur mais c’est inexorable.
Mais restons optimistes, on sent bien que le pouvoir créatif de l’IA, qui ne se nourrit que d’œuvres existantes, manque d’un petit quelque chose. Ce petit quelque chose qu’en tant que cinéaste on essaye de capter dans un regard, qu’on va chercher en faisant un pas de côté, ce dialogue qu’on ouvre avec le spectateur. C’est difficile de dialoguer avec un robot !
On ne peut pas refuser l’IA, et sans aucun doute, il y aura des avancées mais faire du cinéma doit rester une affaire humaine. À la direction de la photo, nous portons une responsabilité, envers la réalisation mais aussi envers les technicien ne s qui nous accompagnent. Restons unis, faisons de l’AFC un endroit où les expériences, les échanges continuent de faire avancer le monde, gardons et protégeons cet espace de liberté loin des Folamour qui ont pris le monde en otage.
Il y a eu aussi beaucoup d’étudiants, parfois trop invasifs, mais comment leur en vouloir d’apprécier ces deux jours où ils peuvent côtoyer un monde qui les fascine. La conférence sur l’IA organisée conjointement avec le CNC nous a une fois de plus plongé dans un futur (et présent) qui pose question.
À la vision du court métrage et de la pub présentés durant cette conférence, on voit que les choses avancent vite, très vite. Pas toujours pour le meilleur mais c’est inexorable.
Mais restons optimistes, on sent bien que le pouvoir créatif de l’IA, qui ne se nourrit que d’œuvres existantes, manque d’un petit quelque chose. Ce petit quelque chose qu’en tant que cinéaste on essaye de capter dans un regard, qu’on va chercher en faisant un pas de côté, ce dialogue qu’on ouvre avec le spectateur. C’est difficile de dialoguer avec un robot !
On ne peut pas refuser l’IA, et sans aucun doute, il y aura des avancées mais faire du cinéma doit rester une affaire humaine. À la direction de la photo, nous portons une responsabilité, envers la réalisation mais aussi envers les technicien ne s qui nous accompagnent. Restons unis, faisons de l’AFC un endroit où les expériences, les échanges continuent de faire avancer le monde, gardons et protégeons cet espace de liberté loin des Folamour qui ont pris le monde en otage.