"Les Chevaliers du ciel" vus par Eric Dumage, AFC
Pour ma part, le tournage des séquences aériennes fut une magique et extraordinaire rencontre entre l’Armée de l’air et une équipe de cinéastes.
Au début, avec Kodak (et Marie-Pierre Moreuil) pour les recherches de données scientifiques concernant les tournages film en conditions extrêmes (- 70° C). Puis, avec Alga (Hervé Theys) pour les recherches sur les cameras 35 mm les plus adaptées à l’espace libre dans le POD/Mirage 2000, ainsi qu’aux résistances physiques (facteur de charge). Ainsi que, Dassault Aviation (Alain Arpino) et son équipe de compagnons magiciens pour la construction du POD 35 mm en un temps record. Et enfin, à l’équipe des mécanos Mirage 2000, du Major Roth, de l’escadron 2/5 d’Orange, pour les premiers vols et tous les suivants, pendant 4 mois avec les pilotes-caméra et les pilotes-acteurs sous le commandement de la Base aérienne 115, le colonel Dapsens, qui nous autorisa les vols aux heures magiques (normalement impossible en temps de paix).
Gérard Pirès ne voulait pas filmer de maquettes, ni utiliser la 3D, et nous permit de vivre une expérience unique dans la vie d’un cinéaste. Toutes les prises de vues " avion " sont réelles (sans oublier la magie d’Eve Ramboz, aux " Visual Effects " pour insérer les comédiens, filmés au sol, sur fond vert, dans une cabine Mirage 2000, évoluant dans les 3 dimensions, pour reproduire les effets lumières. Les images aériennes sont le résultat d’une année de collaboration magique entre des femmes et des hommes passionnés.
Pour lire l’article de Pascal Lebègue, Les Chevaliers de ciel