Pour une lumière qui coule de source

La Lettre AFC n°145

Tel est le titre de l’intéressant travail que David Chambille, étudiant en fin de 3e année à l’ENS Louis Lumière, vient d’effectuer dans le cadre de son mémoire de recherche et dont la bibliothèque de l’AFC s’est enrichie d’un exemplaire.

S’appuyant sur de nombreux exemples de séquences de films qu’il « affectionne », depuis le moment où des opérateurs (scandinaves en particulier) ont les premiers, dès le début des années 1910, mis des sources de lumière dans le champ, David Chambille survole, de façon « sélective et personnelle », l’histoire du cinéma, s’attardant sur le classicisme hollywoodien ou sur la Nouvelle Vague, et ce jusqu’à nos jours, quand l’utilisation des dites sources est en passe de devenir une règle esthétique, bien souvent aussi pour pallier un manque évident de moyens.
Avouant qu’au moment de construire un éclairage les lumières de la vie sont parfois pour lui source d’inspiration, David répertorie, d’une façon plus technique - de la théorie à la pratique - bon nombre de sources d’éclairage disponibles aujourd’hui et de " trucs " qu’opérateurs ou électriciens affectionnent lorsqu’ils ont à renforcer l’une d’entre elles dès lors qu’elle participe, dans le champ de la caméra, au jeu de la mise en scène.
Des extraits d’entretiens avec Dominique Le Rigoleur, Pierre Lhomme et Luc Pagès sont intelligemment distillés au sein de ce mémoire.
Mémoire effectué sous la direction de Jean-Francis Gondre, professeur à l’ENSLL, et Jean-Noël Ferragut.