Rémy Chevrin

En mai dernier, nous avions le plaisir d’annoncer que le CA de l’AFC avait décidé d’admettre la société NEC au sein de l’association en tant que membre associé. Avant que nous ne laissions à Rémy Chevrin le soin de faire les " présentations d’usage ", nous souhaitons à NEC et à ses représentants en France une chaleureuse bienvenue.

Un choix fondamental semble se mettre en place dans le monde du cinéma, un choix grave mais nécessaire, un choix qui aurait dû être pris depuis longtemps et qui a laissé une zone de non droit s’installer, une zone dangereuse où le droit du travail disparaît. Oui, l’industrie cinématographique française n’a plus le droit de travailler sans règles, et elle doit se doter d’une convention collective étendue respectant droit du travail et créativité. Serait ce incompatible ? Je ne crois pas.

C’est avec un grand honneur que nous avons accepté cette année de participer de façon consultative à une rencontre avec les candidats au Fonds d’aide au développement d’un scénario lors du Festival d’Amiens 2013.

Pour sa troisième édition, les 14 et 15 mars 2015, le Micro Salon Italia a dû se déplacer dans un nouvel espace. Alors que l’AIC, par cette initiative, offrait à Cinecittà une formidable exposition en permettant de redonner une dynamique aux industries techniques, il est regrettable que la direction des studios n’ait jugé l’importance de cet évènement que d’un point de vue mercantile, demandant des frais techniques hors de proportion pour une manifestation qui ne cherche pas le profit.

Quinze ans que je n’étais pas retourné à Los Angeles. A l’époque, j’y étais pour tourner une publicité Maybelline et je n’avais eu que peu de temps pour rencontrer les acteurs de l’industrie cinématographique locaux. Cette année, c’est donc avec beaucoup d’excitation et d’ambition que j’envisageais ce saut au-dessus de l’Atlantique pour y retrouver les grandes enseignes internationales du cinéma.

Comment présenter une personne que je côtoie depuis tant d’années et que je connais si bien pour avoir travaillé ensemble ? Parler de son travail et de son engagement serait passionnant, à travers les choix qu’elle a faits ces dernières années, aux côtés de différents réalisateurs comme Pascal Bonitzer, Martin Valente, etc.

Lors du 77e Festival de Cannes, la CST (Commission supérieure technique de l’image et du son) a rencontré Rémy Chevrin, AFC, directeur de la photographie du film Marcello mio, de Christophe Honoré, présenté en Sélection officielle (Compétition), et Aymerick Pilarski, AFC, directeur de la photo du film Rendez-vous avec Pol Pot, de Rithy Panh, présenté en Sélection officielle (Cannes Première). Deux entretiens filmés de ces rencontres sont disponibles en ligne sur la chaîne YouTube de la CST.

À l’occasion de leur présence à Camerimage 2023, Rémy Chevrin, AFC, et Agnès Godard, AFC, discutent ensemble de leur approche du rôle de juré, de la vérité du plan, de ce que signifie collaborer depuis de nombreux films avec un réalisateur ou une réalisatrice, de simplicité et de ce que permet la foi dans le cinéma et la cinématographie.

En mars dernier, l’Association française des directeurs de la photographie d’images cinématographiques renouvelait son bureau. Après trois mandats successifs à la tête de l’AFC, Caroline Champetier laissait sa place à un triumvirat composé de Matthieu Poirot-Delpech, Michel Abramowicz et Rémy Chevrin. Rencontre avec l’un des trois présidents, par ailleurs membre du jury de la Caméra d’or cette année au Festival de Cannes.

A lire, sur le site Internet du magazine en ligne Mediakwest, un article rédigé par Françoise Noyon faisant « le récit à deux voix » de la collaboration de Rémy Chevrin, AFC, et Patrick Leplat, Panavision, au tournage avec la caméra Panasonic Varicam 4K du film Ils sont partout, d’Yvan Attal,.

Vivre une trop belle, trop inattendue, trop spéciale première expérience professionnelle comme directeur de la photo a pour inévitable conséquence de vous rendre nostalgique à son évocation et quand on réalise en plus qu’on en fête le 20e anniversaire, le mot "bilan" vous arrive instantanément en boomerang ! En 1996, Rémy Chevrin a 33 ans et sa chance va simplement s’appeler Docteur Chance, son premier film comme directeur de la photo, du réalisateur F. J. Ossang.

Evoking one’s debut as a cinematographer and remembering it as a professional experience at once too beautiful, too unexpected and too...special, inevitably makes one nostalgic. Furthermore, as one celebrates its 20^th anniversary, the phrase "track record" hits one in the face like a boomerang!