The Great Ecstasy of Robert Carmichael
Texte paru pendant le festival de Cannes 2005 (présenté à la Semaine de la critique)
Synopsis :
Dans une petite ville côtière anglaise, trois jeunes sont entraînés dans un monde de violence et de tentation. Incapables de reconnaître la différence entre le bien et le mal, ils finiront par scandaliser la communauté somnolente et révéler les jalousies les plus profondes.
Brutal et explosif, The Great Ecstasy of Robert Carmichael est un violent défi à la suffisance morale et politique de nos jours. Elliptique, poétique et en même temps imprégné d’un esprit sinistre et ironique, le film avance inexorablement vers une fin crue et choquante.

The Great Ecstasy of Robert Carmichael est le premier film de Thomas Clay, jeune auteur-réalisateur de 24 ans.Aux côtés des jeunes acteurs Dan Spencer, Ryan Winsley et Charles Mnene jouent deux comédiens britanniques connus : Danny Dyer (Human Traffic, The Football Factory) et Lesley Manville (Vera Drake, All or Nothing).
Le tournage par Yorgos Arvanitis
C’était une équipe de jeunes qui tenaient absolument à ma participation à ce projet. C’est un film avec un budget très serré et une durée de tournage de 5 semaines, sur la côte sud de l’Angleterre, à Newhaven.
Malgré la pauvreté des moyens techniques, je pourrais dire que le résultat, de tout point de vue, est satisfaisant.
J’ai utilisé la pellicule Fuji Reala 500D 8592, afin de profiter au maximum de la lumière naturelle pour les intérieurs, et pour certaines scènes de nuit la Fuji 500 ISO 8572, (lumière artificielle).
Les scènes d’extérieur jour ne sont pas éclairées.
C’est une image sans aucun effet et j’ai essayé d’avoir une approche très naturelle et réaliste comme le réalisateur le souhaitait.<
Le réalisateur mettait en scène plutôt des plans-séquences d’une durée de 4 à 9 minutes.
J’ai utilisé une série d’objectifs japonais (Cineovision) dont je n’avais jamais entendu parler auparavant. Et la caméra était une Moviecam, le laboratoire Soho Image.
Les raisons pour lesquelles j’étais attiré par ce projet étaient la passion de ces jeunes Anglais, la force et les positions politiques du scénario et par conséquent du réalisateur, qui correspondent à mes convictions. C’est un film très dur et réussi.
Producteur : Joseph Lang
Directeur de production : Nicky Moss
Assistant réalisateur : Simon Rooke