Lou Doillon

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Articles (16)

Thomas Brémond, au plus près
Par Ariane Damain Vergallo pour Ernst Leitz Wetzlar

Portraits of cinematographers from the angle of Leica

Au début des années 1990, Thomas Brémond, qui a alors 12 ans, apprend que Jacques Doillon recherche des comédiens pour son prochain film Le Jeune Werther. Il décide de se présenter et rencontre, impressionné, le réalisateur aux cheveux longs qui le reçoit, bottes de cow-boy sur le bureau. Surpris qu’un si jeune garçon lui parle du jazzman Miles Davis, Jacques Doillon l’engage dans la foulée.

William Lubtchansky, une "sagesse de vieil indien du cinéma"
par Alain Bergala

William Lubtchansky

Cahiers du Cinéma, juin 2010

William Lubtchansky vient de mourir à 73 ans. Il a été l’accompagnateur au long cours des films fleuves de Claude Lanzmann, de Jacques Rivette, de Jacques Doillon, de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, il a suivi Godard dans son îlot grenoblois des années 1970, il s’est embarqué dans les pirogues légères d’Otar Iosseliani et de Philippe Garrel, bref il a été toute sa vie l’opérateur totémique des cinéastes qui cherchaient d’autres terres à découvrir.

Où le directeur de la photographie Laurent Fénart parle de son travail sur "Fatima", de Philippe Faucon

Interviews at Cannes

Laurent Fénart travaille avec Philippe Faucon depuis 2001 – c’était à l’occasion d’un téléfilm pour Arte, Grégoire peut mieux faire. Formé au cinéma à l’ENS Louis-Lumière et sorti en 1996, ayant signé les images d’une vingtaine de documentaires, il a cophotographié, avec Laurent Chalet, AFC, en 2013, Mes séances de lutte, de Jacques Doillon. Fatima, qui est sélectionné cette année à la Quinzaine des réalisateurs, est le sixième film qu’il tourne avec Philippe Faucon. (JNF)

Pierre Lhomme, de Sidney Bechet à "la lumière du bon Dieu"

Pierre Lhomme

La carrière de Pierre Lhomme traverse près de cinquante ans de cinéma français, passant avec la même aisance et les mêmes exigences d’Alain Cavalier à Chris Marker, de Jean Eustache à James Ivory, de Joris Ivens à René Féret, de Jean-Pierre Melville à Jean-Paul Rappeneau, de Marguerite Duras à Patrice Chéreau, de Robert Bresson à Bruno Nuytten…, collaborations riches par leur diversité qui se nourrissent d’une observation attentive et ininterrompue de la lumière naturelle sous toutes ses formes : « Je fais mon œil partout, dans la rue, au cinéma. Je suis très curieux de regards, d’ambiances, de climats. La réalité est une source d’inspiration prodigieuse ». (P. L.)

LHOMME... à la caméra
Par Éric Dumage, AFC

Pierre Lhomme

Quelle belle rencontre, j’eus… de partager dix années d’assistanat caméra avec Pierre… À la fin, en 1984…, Pierre me proposa de voler de mes propres ailes, tout en précisant que si je ne trouvais pas de films, je pourrai l’appeler ! Ce n’était pas qu’il souhaitait se séparer de moi, bien au contraire, mais juste sa générosité. Notre amitié resta intacte jusqu’au bout.

Pierre Lhomme, from Sidney Bechet to the "Light of God"

Pierre Lhomme

Pierre Lhomme’s career has traversed nearly fifty years of French cinema, displaying the same ease and rigorousness with directors such as Alain Cavalier, Chris Marker, Jean Eustache, James Ivory, Joris Ivens, René Féret, Jean-Pierre Melville, Jean-Paul Rappeneau, Margurite Duras, Patrice Chéreau, Robert Bresson, Bruno Nuytten, and others. These richly-diverse collaborations were all nourished by an attentive and uninterrupted observation of natural lighting in all of its forms: “I train my eye everywhere, in the street, in the cinema. I am very curious about gazes, ambiences, climates. Reality is a prodigious source of inspiration.” (P.L.)

Le directeur de la photographie Julien Hirsch, AFC, parle de "Cleveland Vs. Wall Steet", un documentaire de Jean-Stéphane Bron
En sélection de la Quinzaine des Réalisateurs 2010

Conversations with cinematographers

Après une formation à Louis-Lumière, Julien Hirsch assiste Caroline Champetier sur les films de Téchiné, Doillon, Jacquot… Il signe son premier long métrage à la lumière, en collaboration avec Christophe Pollock, avec Jean-Luc Godard pour Éloge de l’amour en 2001, puis travaille avec Laurence Ferreira-Barbosa, André Téchiné, Benoît Jacquot, Pascal Ferran… Il remporte le César de la meilleure photographie pour Lady Chatterley de Pascale Ferran en 2007.
Jean-Stéphane Bron, documentariste suisse, réalise La ßonne conduite et Le Génie helvétique, puis une fiction en 2006 Mon frère se marie. Son long métrage documentaire Cleveland Vs. Wall Steet est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.
Julien étant en tournage à Venise pour le prochain film d’André Téchiné, l’entretien avec lui n’a pas pu avoir lieu et s’est soldé par des échanges électroniques et le texte à suivre…

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Haut les filles

by François Armanet
Produced by Incognita Films, Arte France Cinéma
Cinematography by

Guillaume Schiffman, AFC , Nicolas Bordier, Romain Carcanade