Détroit. La ville est en faillite. Les mastodontes de l’automobile sont partis construire des limousines sous des cieux plus arrangeants. Ceux qui n’ont pu partir tentent de survivre. Et la vie continue...
Pour la deuxième année consécutive, l’AFC et le Festival International du Film d’Amiens organisent ensemble Caméflex Amiens, une manifestation dédiée aux directeurs de la photographie dont Denis Lenoir, AFC, ASC, sera l’invité d’honneur.
Comme annoncé peu de temps avant l’été, la directrice de la photographie Kika Noëlie Ungaro, AIC, nous a rejoins en tant que membre actif de l’AFC. Michel Abramowicz, l’un de ses deux parrains " AFC ", nous la présente.
Après les vues prises au niveau - 1, au rez-de-chaussée, salle Demy, foyer et salle Renoir, nous terminons la publication du reportage photographique de Pauline Maillet sur le 13e Micro Salon en vous proposant de retrouver participants et invités sur les plateaux 3 et 4 situés au niveau + 2 de La fémis.
Lors de l’une de ses réunions qui ont précédé l’été, le CA de l’AFC a décidé d’admettre au sein de l’association le directeur de la photographie Sébastien Buchmann en tant que membre actif. Ayant débuté au milieu des années 1990, il côtoie par la suite Céline Bozon, Nathalie Durand ou Eric Gautier, entre autres, et poursuit parallèlement une carrière d’opérateur sur des courts, des moyens puis des longs métrages. Nous lui souhaitons dès maintenant une chaleureuse bienvenue.
Sébastien et moi avons commencé un jeu de chassés-croisés depuis une dizaine d’années. Nous nous sommes passés le relais sur les tournages de jeunes cinéastes comme Jean-Charles Fitoussi, Antoine Fumat, Sandrine Rinaldi ou Claire Doyon. Et puis finalement nous partageons même certains films dont les tournages s’étalaient sur plusieurs saisons comme Horezon, de Pascal Bodet, ou La Reine des pommes, de Valérie Donzelli.
J’ai eu la chance de travailler avec Sébastien à mes débuts de directrice de la photo. Et l’avoir comme assistant a été un grand luxe. Sérieux dans le travail mais toujours avec humour, ce qui rend le travail d’équipe si agréable.
Après des vues du 13e Micro Salon prises au niveau - 1 et au rez-de-chaussée de La fémis, la suite du reportage photographique de Pauline Maillet vous invite à retrouver participants et invités sur les espaces situés au niveau + 1 et une partie du niveau + 2. Suivez le guide...
Le mois de juin fut propice aux grandes agitations. De ces bouleversements qui ne manqueront pas de façonner le cinéma de demain… Chronologiquement, la première de ces agitations concerna les outils. Nos outils. Les caméras et les enregistreurs audio numériques.
On n’ose plus parler de laboratoires depuis la fermeture brutale de L.T.C. Quelle dénomination générique peut-on utiliser ? Peut-être industries de postproduction ? Pas très poétique ! Nous sommes à la croisée de différents facteurs qui, en un laps de temps très court, modifient considérablement nos activités.
Le site de l’AFC www.afcinema.com est passé en " Responsive Design ". Cela veut dire que le graphisme s’adapte pour les petits écrans, en particulier lors des consultations via iPhone/iPad/Android. Nous avons fait le choix de conserver l’accès à l’ensemble du site.
Réuni le 25 avril 2013, le conseil d’administration de l’AFC a décidé de proposer à Lahaziz Kheniche de rejoindre l’association en tant que membre consultant.
Partenaire majeur depuis de nombreuses années auprès des directeurs de la photographie, aussi bien dans le domaine numérique qu’argentique, le laboratoire Arane-Gulliver évolue et propose depuis quelques semaines une nouvelle approche de ses activités à travers la création d’un outil de pointe technologique rue Médéric à Clichy à quelques encablures de ses locaux historiques. Vincent Jeannot et Rémy Chevrin ont rencontré Jean René Failliot, directeur de la société Arane pour nous parler de ses nouveaux outils et aussi de son parcours à travers l’histoire de son laboratoire.
Cannes, 1987. La Palme d’or est attribuée à Sous le soleil de Satan. Son réalisateur, Maurice Pialat, monte sur scène sous les huées et, brandissant son poing en direction d’un parterre de privilégiés endimanchés, il lance : « Vous ne m’aimez pas… Je ne vous aime pas non plus ! » Au moins, ça avait le mérite d’être clair. Cannes, 2013. Autre époque, autres privilégiés endimanchés assistant à la remise de la Palme d’or à Abdellatif Kechiche pour La Vie d’Adèle. Le cinéma français rayonne toujours et l’on feint de s’aimer.
Denis Rouden, AFC s’est illustré notamment auprès de Olivier Marchal, en signant l’image de plusieurs polars assez sombres (36 quai des Orfèvres, MR73, Les Lyonnais...). Il est aussi le fidèle collaborateur de Laurent Tirard avec qui il a fait deux films, dont le dernier Astérix, l’un des plus gros budgets de l’année 2012. Zulu est également son quatrième film avec Jérôme Salle, après Anthony Zimmer et les Largo Winch.
Darius Khondji est sûrement l’un des directeurs de la photo de l’AFC le plus connu internationalement et celui qui nous offre une très grande diversité d’images. Probablement à cause, ou grâce, aux réalisateurs très différents qui font appel à lui, de Caro et Jeunet (Delicatessen, La Cité des enfants perdus) à ses débuts, en passant par Wong Kar-waï (My blueberry nights), David Fincher (Seven) ou encore Woody Allen (Anything Else, Minuit à Paris, To Rome with Love) et dernièrement Michael Haneke (Funny Games US et Amour). Impossible de tous les citer – 44 films ! – mais une première collaboration avec James Gray, en compétition pour la quatrième fois à Cannes, qui vient nourrir sa filmographie d’une nouvelle expérience. (BB)
C’est pour un deuxième entretien que nous retrouvons Jeanne Lapoirie cette année à Cannes puisqu’elle a éclairé deux films en Sélection officielle sur la Croisette : Un château en Italie, de Valeria Bruni Tedeschi, et Michael Kohlhaas, d’Arnaud des Pallières. Elle évoque ici cette deuxième collaboration avec un réalisateur qui nous avait étonné avec Parc, en 2009. Sur Parc, Jeanne avait créé une lumière assez travaillée et présente. Sur Michael Kohlass, elle sublime la lumière naturelle pour rendre toute la rudesse et l’âpreté de ce scénario. (BB)
Alex Lamarque commence sa carrière de directeur de la photographie au côté d’Olivier Dahan sur son premier long métrage, Frères : la roulette rouge, et reste son fidèle collaborateur sur des courts métrages, de nombreux vidéo clips et quatre autres longs métrages : Le Petit Poucet, La Vie promise, Les Rivières pourpres 2 et Les Seigneurs. Directeur de la photo très sollicité dans le domaine de la publicité, il a également participé aux films Da Vinci code et Arthur et les Minimoys en tant qu’opérateur 2e équipe. Parallèlement à son travail sur de nombreux films commerciaux, ce premier long métrage de Mohamed Hamidi, en Compétition officielle, lui permet de renouer avec le cinéma.