Éric Faucherre

J’ai eu le privilège de bénéficier des compétences et du talent de cadreurs assez rarement : Eric Faucherre, pour deux films de Jean-Charles Tacchella, et Max Pantera pour La Lectrice, de Michel Deville, par exemple. C’était à chaque fois des cadreurs qui avaient l’habitude de travailler avec ce réalisateur-là, ce qui rendait le travail beaucoup plus facile. Ils possédaient les clés de la collaboration et travaillaient avec beaucoup d’aisance. En outre, c’étaient des personnes extrêmement chaleureuses.

As a child, Eric Gautier spends a long time in his grandmother’s flower shop in the Paris suburb of Bondy. He daydreams while devouring the Tintin comic albums (conceived and designed by Belgian artist-auteur Hergé), not knowing yet that his desire for cinema would be born right there in the midst of mortuary crowns and that, much later, he would say: "I owe everything to Hergé".

C’est pour une seconde collaboration qu’Eric Gautier retrouve Walter Salles sur les routes Nord américaines. Carnets de voyage était aussi en sélection officielle à Cannes en 2004 où Eric avait été récompensé pour son travail par le prix Vulcain de l’artiste technicien. L’adaptation filmée du roman culte de Jack Kerouac On the Road, en sélection officielle de ce 65ème rendez-vous cannois, a inspiré à Eric une image sans cesse réinventée.

Le quotidien Libération, qui consacre habituellement sa dernière page au portrait d’une personnalité digne d’intérêt, trace, dans son édition du mardi 3 novembre, celui de notre confrère le directeur de la photographie Eric Gautier, AFC.
« Eric me fait penser au premier poisson qui a mis l’œil dehors car il avait par hasard des pattes », dit de lui avec humour le réalisateur Alain Resnais, dont Eric a photographié le dernier film, Les Herbes folles. Et Alain Resnais de s’expliquer : « Curieux et ouvert à tout, dépourvu d’a priori, Eric sort perpétuellement la tête pour voir si c’est mieux de vivre dans ou hors de l’eau ».

Dans le cadre des opérations ” César & Techniques ” et en collaboration avec l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, les Ciné-débats de la Sorbonne proposent une rencontre avec Eric Guichard, AFC, et Jean-Paul Meurisse.
Directeurs de la photographie d’Himalaya, l’enfance d’un chef, réalisé par Eric Valli, Eric Guichard et Jean-Paul Meurisse ont remporté un César Technique en 2000 pour leur travail sur ce film. Ils partageront avec le public les secrets de leur métier et des anecdotes de tournage.

Comme annoncé il y a peu, le directeur de la photographie Éric Dumont vient d’être admis au sein de notre association. Dans les présentations qui suivent, ses parrains AFC - Vincent Mathias et Julien Poupard, nous font connaître ce nouveau membre actif.

ont accordé un entretien au technicien du film pour leur travail respectif sur Monsieur Ibrahim de François Dupeyron et Son frère de Patrice Chéreau

Eric Gautier, AFC, answers a question regarding the potential paradox of filming a movie about a hypothetical apparition by the Virgin Mary with a smile and a recollection about the beginning of his adventure with Xavier Giannoli: “It’s a bit of a challenge to film the mystery of faith. The love of God is like any sort of love: there is no tangible proof, just the gift of oneself. Sincerity (and lies, like in other of Giannoli’s films) is at the heart of the story. The loneliness of the two characters, Jacques (Vincent Landon) and Anna (Galatea Bellugi) is the spark that sets the story in motion.”

Eric Dumont, AFC, a commencé sa carrière sur des documentaires, puis il a éclairé plusieurs films de Stéphane Brizé : La Loi du marché, En guerre, Un autre monde. Il poursuit sa carrière éclectique en signant l’image du dernier film d’Audrey Estrougo, Suprêmes, présenté en Sélection officielle (Séance de Minuit) au 74ème Festival de Cannes. (BB)

Un article publié le 16 juin 2023 sur le site Internet du CNC trace un portrait du directeur de la photographie Éric Gautier, AFC, en trois traits : "Au plus près du corps", "Transmission", "Grand écart". « Le chef opérateur a éclairé des films d’Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Alain Resnais mais aussi Sean Penn, Hirokazu Kore-eda ou Jia Zhangke. Avec Stars at Noon, il signe sa deuxième collaboration avec Claire Denis. Portrait. »

J’ai eu le privilège de bénéficier des compétences et du talent de cadreurs assez rarement : Eric Faucherre, pour deux films de Jean-Charles Tacchella, et Max Pantera pour La Lectrice, de Michel Deville, par exemple. C’était à chaque fois des cadreurs qui avaient l’habitude de travailler avec ce réalisateur-là, ce qui rendait le travail beaucoup plus facile. Ils possédaient les clés de la collaboration et travaillaient avec beaucoup d’aisance. En outre, c’étaient des personnes extrêmement chaleureuses.