Un film sur un laboratoire argentique encore sur pied à Stockholm

En Suède, un laboratoire familial traite encore - ou traitait jusqu’à ces derniers temps - artisanalement la pellicule négative. Un film court, Ali & Nina, de Natanael Ericsson, signalé pour les adeptes du support argentique par le directeur de la photographie Jean-Marc Selva, AFC, fait le portrait d’Ali et Nina Boriri, qui font fonctionner, au milieu de l’ère numérique qui l’entoure, le dernier laboratoire de toute la Scandinavie.

Voir le film, avec de brèves interventions des directeurs et directrice de la photographie Hoyte Van Hoytema, ASC, FSF, NSC, Linus Sandgren, ASC, FSF, Katelin Arizmendi, Chayse Irivin, CSC, et Niklas Johansson, FSF.


https://vimeo.com/402243207

On citera, dans le même ordre d’idée, les laboratoires cinématographiques d’artistes qui forment une expérience originale d’organisation collective d’outils de production par des artistes, cinéastes, plasticiens, travaillant aujourd’hui avec le support film. Le site filmlabs.org en répertorie une cinquantaine en Europe, Amérique et Asie.

Le laboratoire cinématographique partagé L’Abominable, en région parisienne, est l’un d’entre eux. Il met à disposition des cinéastes et plasticiens les outils qui permettent de travailler les supports du cinéma argentique : Super-8, 16 mm et 35 mm.
Le lieu fonctionne comme un atelier collectif où les machines qui servent à la fabrication des films sont mutualisées : un cinéaste peut y développer ses originaux négatifs ou inversibles, réaliser des trucages et des changements de format, faire du montage, travailler le son ou tirer des copies. L’étendue de ce qui s’y réalise et la spécificité des pratiques font du laboratoire L’Abominable un lieu de création original et un conservatoire vivant des techniques cinématographiques.

  • Consulter le site Internet du laboratoire photo-chimique suédois Focus Film.