in memoriam

Il revenait d’un séjour au Sénégal pour les repérages d’un prochain tournage. Avant de rejoindre sa famille en Bourgogne, il a décidé de s’arrêter une nuit à Paris.

Fatigué par une mauvaise grippe, il s’est couché tôt. Il ne s’est pas réveillé.
Cette présence généreuse et chaleureuse va terriblement nous manquer.
Nous avions, lui et moi, fait un peu plus connaissance récemment lorsque nos familles s’étaient rencontrées à l’occasion d’un voisinage bourguignon. Quelque chose en lui me touchait, son humour, sa fragilité, sa spontanéité, quelque chose d’où naissait la confiance, un sentiment immédiat et fort de fraternité.
Mes pensées vont particulièrement vers Anne, sa compagne et leurs filles Judith et Juliette.

(Philippe Pavans)