C’était il y a moins d’un an. Une bonne nouvelle, et par ailleurs excellente initiative, nous parvient de l’AEVLL (Association des anciens élèves de Vaugirard - Louis-Lumière). Quelques membres actifs de cette association, dont son président Gilles Flourens, instaurent, de conserve avec la direction de l’Ecole, un système de parrainage entre anciens et étudiants de deuxième année, du moins ceux qui, de part et d’autre, en ont manifesté l’envie.
La nouvelle a été rendue publique par le CNC, le 25 novembre : le tribunal administratif de Paris a décidé de supprimer l’agrément permettant de recevoir les aides publiques du compte de soutien au film de Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles.
Avec l’aimable autorisation du technicien du film, nous reproduisons ci-dessous " La lumière du Cambodge ", un article paru dans le n° 549 (novembre 2004) dans lequel Alain Choquart s’entretient avec Dominique Maillet sur son travail sur Holy Lola de Bertrand Tavernier.
A lire dans le technicien du film de novembre 2004 " Truffaut et La Nouvelle Vague ", un dossier comprenant une série d’articles proposés alors que sort une version restaurée image par image des Quatre cents coups.
L’AFC a organisé, récemment, la présentation d’une nouvelle caméra, la Genesis. Son nom provient de genèse, la création. Est-ce que ce choix veut dire que la Genesis est une création ? C’est peut-être le point de vue des industriels qui l’ont mise sur le marché, mais je ne pense pas que ce soit celui des opérateurs qui vont devoir l’utiliser.
Quand nous sommes sortis de la salle de cinéma, nous avons gentiment remercié nos hôtes, Annick et Christophe de Fujifilm, qui nous avaient conviés à une séance de 2046, de Wong Kar-wai, à l’UGC Bercy. C’est en effet Christophe, comme tenait à le préciser Annick, qui a lancé l’idée de " spammer " ses contacts avec cette invitation autour d’un film tourné en Fuji et d’un déjeuner pour prolonger cet instant.
Notre consœur et amie Diane Baratier, que Jean-Jacques Bouhon nous a présentée dans la Lettre de septembre dernier, nous précise que « Nicolas Hayer n’est pas le précurseur d’un travail en lumière réfléchie, mais (qu’) il défendait l’éclairage logique. Pas d’ombres qui viennent de nulle part. »
Du sel au Pixel, réalisé par l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, vient de paraître. Du sel au Pixel se décline par des tirages exposés au sein de la Maison Européenne de la photographie et l’impression d’un journal, également téléchargeable sur www.ens-louis-lumiere.fr
« Avant qu’un projet ne devienne réalité, il faut qu’il ait été un long rêve », déclare Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes. Sa dernière passion rime avec un rendez-vous international du film assorti d’un Prix Lumière à Lyon.
Jusqu’ici, on croyait la restauration des films cantonnée aux seules cinémathèques, qui préservent chaque année sur support " safety " des milliers de mètres de négatifs nitrates, tirant au passage des internégatifs. A ce travail de préservation et de duplication s’ajoute parfois une restauration. La restauration s’établissait autrefois hors de toute valeur marchande : c’était pour l’histoire, le prestige, le patrimoine. C’était aussi avant l’explosion du marché du DVD.
« Tirer une copie, ce n’est pas faire de la restauration... Restaurer, ça signifie retrouver le scénario, relire le roman dans le cas d’une adaptation, s’appuyer sur la presse corporatiste de l’époque et, à défaut, réécrire certains intertitres. Là, l’acte restaurateur est comparable au travail sur les fresques d’art ancien. »
Depuis dix ans, l’association Enfants et cinéma ouvre les yeux des écoliers sur les grands classiques du cinéma. Maître d’œuvre d’Ecole et cinéma, dispositif placé sous la double tutelle du ministère de la culture et de l’éducation, l’association fait le lien entre des professeurs des écoles et des salles de cinéma.
Le premier débat est officiel : lundi 18 octobre, Renaud Donnedieu de Vabres, organise " Les entretiens du spectacle vivant - paroles d’artistes et de techniciens ". Le second débat se tient, pour l’instant, dans les coulisses. Depuis le 30 septembre, circule un rapport relatif à l’avenir du spectacle vivant qui suscite déjà de vives réactions.
Deux articles sont consacrés à Caroline Champetier et Agnès Godard dans le quotidien Libération : " Prélude à Un couple parfait par Philippe Azoury et " Agnès Godard a un grain " par Annick Peigne-Giuly.
La création sous contraintes, thème du deuxième séminaire organisé par l’ENS Louis-Lumière, s’est tenu le 22 septembre 2004, à Noisy-le-Grand. Le débat s’articulait autour de deux tables rondes, animées par Jacques Arlandis, directeur de l’Ecole : la première, Comment dialoguent technique et création ?, regroupant Jean-Jacques Bouhon, AFC, Laurent Chevallier, réalisateur, Thierry Coduys, directeur de La Kitchen, Patrick Tourneboeuf, photographe, Tendance Floue, Bernard Stiegler, directeur de l’IRCAM ; la seconde, Quels espaces la contrainte économique laisse-t-elle à la création ?, réunissant Eric Briat, directeur de la création, des territoires et des publics au CNC, Olivier Cottet-Puinel, chargé de mission cinéma à la SACD, Rémi Jacobs, EMI Classics, Stéphane Martinet, commission du film Ile-de-France, Mariana Otero, réalisatrice.
Il faut désormais chercher pour dénicher un touriste qui ne soit pas équipé d’un appareil photo numérique, qu’il tient souvent, de façon caractéristique, non collé à l’œil mais à bout de bras. Adieu les fameux " instants décisifs " qu’Henri Cartier-Bresson traquait avec son Leica et sa pellicule noir et blanc. Les photographes du XXIe siècle rompent avec le processus chimique.
La refonte du périmètre des annexes 8 et 10 est un des éléments du chantier visant à élaborer une réforme de l’assurance-chômage des artistes et techniciens qui devra aboutir avant la fin de l’année 2005.