Côté profession

Alain Choquart, AFC, témoigne

Philippe Renaut

Je ne suis pas " intervenu " lors de la dernière Lettre de l’AFC au sujet de décès de mon assistant Philippe Renaut. En effet, j’ai choisi de proposer une " pleine page " au Technicien du film qui resterait auprès des enfants de Philippe comme une mémoire de la profession vis-à-vis de leur père. Je n’ai pas souhaité écrire deux textes.

Disparition de Philippe Renaud
assistant opérateur

Philippe Renaut

Excellent technicien, de caractère toujours égal, d’un comportement professionnel très discret, souriant, chaleureux et humain, il était très aimé par tous les techniciens travaillant chez les loueurs de matériel caméra et par les chefs opérateurs qu’il avait assistés sur des œuvres de qualité. (...)

Les stagiaires en question

Les appels à la profession

Jacques Loiseleux fait parvenir un texte sur l’enseignement, les stages, et la transmission du savoir. Il évoque le savoir faire et l’énorme potentiel des directeurs de la photo AFC, qui n’est pas utilisé par le système des stages.

Georges Pierre, photographe de plateau

In memoriam

Georges Pierre, célèbre photographe de plateau, qui avait travaillé sur de nombreux et très connus films français de l’après-guerre, est décédé récemment. Cela n’a fait que quelques lignes dans la rubrique nécrologique du Monde.
Avec lui c’est un peu le principe d’un photographe membre de l’équipe image qui disparaît. (...)

Jean-Baptiste Mondino, photographe et réalisateur

Jean-Yves Escoffier

La première fois que j’ai rencontré Jean-Yves, j’ai tout de suite senti qu’il n’appartenait pas à notre Univers. Son corps, son sourire, sa douceur, sa voix, et son calme, tout indiquait qu’il venait probablement d’une autre galaxie... de passage pour nous étudier, voire jouer avec nous, il y prenait d’ailleurs un vrai plaisir... Rien ne semblait lui faire perdre son calme, une vraie force tranquille... Il s’amusait des situations qui lui résistaient et aimait les surmonter avec malice... Il est l’une des rares personnes qui aurait pu (...)

Témoignage de dominique Abel, réalisatrice

Jean-Yves Escoffier

Jean Yves, Ta mort est impossible à croire. Je t’aime, je t’aimerai toujours ! Tu meurs au moment où "Poligono Sur" sort en Espagne. Tu n’as pas reçu, toi, ces baisers et ces élans de bonheur des gens des "3000" à la sortie de l’avant-première du film, au théâtre de la Maestranza à Séville. Ils étaient pour toi aussi. Mon alter ego, ta disparition me laisse seule dans un monde hostile. Avec qui trouverais-je jamais la complicité qui était la nôtre ? Notre amitié existait en dehors du cinéma, autrement il n’y aurait pas eu d’amitié, il (...)

Témoignage de Mireille Aranias, agent
et amie

Jean-Yves Escoffier

Hi Jean-Yves,
Je t’ai connu en 1989 sur une pub en Afrique du Sud qui s’était très mal passée. Tu m’avais aidée et soutenue. Quelque temps après, tu m’as suivie quand j’ai monté l’Agence First One. Je crois même que tu étais le premier, j’étais très fière.

Témoignage de Leos Carax, réalisateur

Jean-Yves Escoffier

J’ai rencontré Jean-Yves quand j’avais 20 ans et lui 30. Nous nous sommes immédiatement aimés. Pendant 10 ans, dans les années 80, nous nous sommes vus tous les jours pour parler de tout, regarder des films, des photographies, des peintures, écouter des musiques, manger dans des restaurants asiatiques, aller au hammam de la mosquée les dimanches, avaler de petites boulettes d’opium avec du thé. Et nous avons fait trois films ensemble. Trois films qui lui doivent énormément. Jean-Yves a été mon grand frère. A la fin des "Amants du (...)

Témoignage de Christian Fournié, assistant

Jean-Yves Escoffier

J’ai rencontré Jean-Yves en 1990 sur Les Amants du Pont-Neuf de Léos Carax. J’ai été impressionné, vu l’ampleur du projet, par sa maîtrise constante, tant sur le plan du cadre que par son inventivité dans les éclairages.

Témoignage de Jimmy Glasberg, AFC

Jean-Yves Escoffier

J’ai connu Jean-Yves Escoffier à ses débuts. Après avoir travaillé avec moi comme second il a été mon premier pendant une longue période. Originaires de Marseille tous les deux, nous avions une authentique complicité culturelle. Très vite, il s’est intégré avec habileté dans la vie parisienne et dans le milieu du cinéma. Nous avons beaucoup voyagé ensemble et avions de nombreuses conversations sur le sens de notre travail, la peinture, la bande dessinée... Au cours du tournage de "Shoah", Jean-Yves prend souvent part aux discussions (...)