En
Fr
Un film parlé
Paru le La Lettre AFC n°125
« Pour le tournage de ce film, qui a duré huit semaines, nous avons changé sept fois de pays. Ce n’est bien sûr pas exceptionnel, toutefois et compte-tenu d’une équipe technique permanente très réduite, j’ai été confronté à la rencontre presque chaque semaine d’une nouvelle équipe si minime soit-elle. Les difficultés ne surgissent pas toujours où on les attend.
Dans l’ensemble, les extérieurs jour sont travaillés avec des réflecteurs, les intérieurs, essentiellement des intérieurs soir et nuit et quelques extérieurs nuit sont éclairés avec des sources ne nécessitant qu’une puissance modeste. Utilisation donc de grandes ouvertures et de la Kodak 79 avec parfois un surdéveloppement offrant une sensibilité doublée.
Voilà pour l’essentiel. J’ai noté pendant le tournage l’incroyable agilité d’esprit de Manoel de Oliveira face à des contingences telles que petite équipe, matériel, équipement réduits.
Je me suis adapté facilement à ces conditions de tournage, mais, éclairer Sainte-Sophie à Istanbul avec 50 kW a quand même été un moment héroïque ! Merci Manoel ! »
Voilà pour l’essentiel. J’ai noté pendant le tournage l’incroyable agilité d’esprit de Manoel de Oliveira face à des contingences telles que petite équipe, matériel, équipement réduits.
Je me suis adapté facilement à ces conditions de tournage, mais, éclairer Sainte-Sophie à Istanbul avec 50 kW a quand même été un moment héroïque ! Merci Manoel ! »
