Récemment admis à l’AFC en tant que membre actif, le directeur de la photographie Victor Seguin est présenté ici par ses marraine et parrain, Agnès Godard et Julien Poupard, AFC eux-mêmes, de telle façon qu’ils ont proposé sa candidature à leurs pairs.
Le directeur de la photographie Noé Bach a récemment été admis à l’AFC en tant que membre actif. Il est présenté ici par son parrain et sa marraine AFC, Patrick Blossier et Jeanne Lapoirie, tel que ces deux membres de l’association l’ont fait au moment de proposer et soutenir sa candidature.
Récemment admis au sein de l’AFC en tant que membre actif, le directeur de la photographie Guillaume Le Grontec est présenté ici par ses deux parrains, Romain Lacourbas, AFC, ASC, et David Quesemand, AFC, tel qu’ils l’ont fait au moment de proposer sa candidature et de la soutenir.
De retour dix ans après sa dernière venue à Camerimage, Lol Crawley, BSC, est venu présenter durant cette édition le nouveau film Noah Baumbach (Frances Ha, Marriage Story…), prévu pour une sortie sur Netflix le 30 décembre. Pour son projet le plus ambitieux, le réalisateur adapte le roman éponyme de Don DeLillo, White Noise. A l’occasion d’une conférence et d’une interview en tête-à-tête, Lol Crawley est revenu en détails sur le tournage de cette épopée familiale, qui se retourne avec un regard critique et amusé sur la société américaine des années 1980. (CC)
La directrice de la photographie Pascale Marin, AFC, a assisté à Camerimage 2022 pendant la durée du festival. Elle partage ici son expérience et ses impressions dans un journal qu’elle a tenu.
J’avais connu Camerimage à Łódź et Bydgoszcz mais je n’étais jamais venu à Toruń, le berceau de ce formidable et indispensable Festival. Et pour son 30e anniversaire, nous n’avons pas été déçus. Toujours la même ambiance, amicale, chaleureuse et festive et néanmoins passionnément professionnelle.
Depuis l’ouverture de Camerimage 2022, à Toruń (Pologne), le 12 novembre derniers, nous avons publié chaque jour des entretiens écrits avec des directeurs de la photographie parlant de leur travail sur un film sélectionné dans l’une ou l’autre des sections du Festival, ainsi que de nombreux comptes rendus des conférences, master classes, séminaires, rencontres ou hommages. Voici réunis les liens permettant de lire ou relire chacun de ces articles rédigés par Margot Cavret, Clément Colliaux, Jean Mathieu Fresneau, Pascale Marin, AFC, et François Reumont. La couverture photographique de tous ces événements a été assurée par Katarzyna Średnicka.
Lors d’un entretien à Camerimage 2022, le réalisateur Edward Berger et le chef opérateur James Friend, ASC, BSC, nous parlent de leur travail sur À l’Ouest, rien de nouveau, nouvelle adaptation d’Eric Maria Remarque sortie le 28 octobre sur Netflix et nommée en Compétition principale. Ils racontent la construction d’un film de guerre chevillé à son personnage, expliquent leurs choix d’objectifs, de découpage et le tournage avec une caméra grand format. (CC)
Candidat à la Grenouille d’or de la compétition principale, le film Elvis est aussi l’occasion pour Camerimage de remettre à son réalisateur Baz Luhrmann le "Special Award for Outstanding Director". Pour sa seconde coopération avec la cheffe opératrice Mandy Walker, ACS, ASC, (sa quatrième si l’on inclut deux publicités réalisées pour Chanel), le réalisateur renoue avec le film musical, qui avait rythmé le début de sa carrière. Qu’il adapte un roman (The Great Gatsby), une pièce de théâtre (Roméo + Juliette) ou qu’il s’appuie sur des faits historiques (Australia), Baz Luhrmann a toujours su emmener les histoires dans son univers unique, chatoyant et sensible à la fois. Elvis ne fait pas exception à la règle : bien plus qu’un simple biopic, le film est une véritable exploration des États-Unis du milieu du XXe siècle, en tension constante « entre le show et le biz », selon les propos de Baz Luhrmann, à travers un personnage que le réalisateur tente de dépouiller de son aspect iconique, pour lui rendre son humanité et sa sensibilité. (MC)
En compétition à Camerimage 2022, l’inquiétant clip du morceau "Zeit" du groupe allemand Rammstein combine les défis techniques : studio rempli de sable, tournage sous l’eau, plans montés à l’envers, et tout cela au ralenti. Le chef opérateur Fabian Gamper nous raconte comment il a pu composer avec tous ces facteurs. (CC)
Parler de l’inceste et de ses conséquences n’est pas forcément chose facile à l’écran. C’est pourtant le choix de la réalisatrice belge Emmanuelle Nicot et de son premier film Dalva, présenté à l’origine dans la sélection de la Semaine de la critique cannoise 2022. Désormais en compétition à Camerimage pour le meilleur premier film – et également la meilleure première photographie pour Caroline Guimbal –, c’est avec cette dernière que Pascale Marin, AFC, revient sur les enjeux d’un tel projet. (FR)
Chaque année, le festival Camerimage met à l’honneur le travail d’image des vidéo clips lors de la grande projection de gala du mercredi après-midi. Un événement phare de chaque édition qui rassemble l’ensemble des festivaliers proposant une fenêtre unique sur les films les plus inventifs de l’année passée. Parmi les concurrents pour la Grenouille d’or de la vidéo musicale 2022, se trouvent le réalisateur Theo Lindquist et le directeur de la photographie Edu Grau, qui ont mis en image le clip "5D", de la chanteuse Lykke Li. Un étonnant ballet cyclique bien en phase avec l’ambiance mélancolique de la chanson. (FR)
Après ses études à La Fémis, Negin Khazaee s’est installée à Vancouver. Elle vit entre la France et le Canada, des métiers de DIT et directrice de la photographie. Cette année, elle présente à Camerimage, dans la compétition Courts métrages documentaires, Churchill Polar Bear Town, d’Annabelle Amoros. Un documentaire dans le grand nord canadien, sur la petite ville de Churchill, 800 habitants, et sa relation ambiguë avec les ours polaires. (MC)
Prolongeant plus que ne reconstituant le film culte de Nicholas Roeg (The Man Who Fell To Earth, 1976) – où David Bowie incarne un extra-terrestre à la recherche sur Terre d’un moyen de sauver sa propre planète – la série TV éponyme réadapte le roman d’origine en y injectant une bonne dose de modernité. C’est l’impeccable comédien britannique d’origine nigérienne Chiwetel Ejiofor (Dirty Pretty Things, Twelve Years a Slave...) qui prête désormais ses traits au visiteur d’une autre galaxie, tandis que Noémie Harris (la mère dans le film Moonlight) y interprète la terrienne qui va être forcée de l’accompagner dans sa mission. Le scénario signé Alex Kurtzman et Jenny Lumet saisit bien sûr l’opportunité de montrer la réalité sociale de l’Amérique actuelle, comme en écho à cette nouvelle de science fiction où le thème de l’étranger est au centre du propos. Tommy Maddox-Upshaw est le maître d’œuvre des images. Il revient avec nous sur les défis posés par le tournage de cette série, produite entre l’Espagne et le Royaume-Uni, et diffusée depuis avril 2022 sur Showtime. (FR)
En prenant la décision de produire une nouvelle adaptation du plus grand classique de la littérature suédoise, le cinéaste norvégien Erik Poppe (Utoya, 22 juillet) s’affaire à un travail délicat. Déjà porté à l’écran en 1971 par Jan Troell, avec en tête de casting Max Von Sydow et Liv Ullman – les deux plus grandes stars scandinaves du moment - on peut dire qu’un remake n’est pas forcément chose aisée... Force est de constater à la vision du film que la mission est plutôt réussie, proposant à l’écran une version moderne d’une histoire classique, où les thématiques actuelles du migrant, de la condition de la femme et de la religion infusent chaque scène. C’est John Christian Rosenlund, FNF, qui s’occupe d’éclairer cette saga, avec un dispositif de mise en scène souvent minimaliste. (FR)
Sélectionné dans la compétition "Premiers films", The Quiet Girl, de Colm Bairéad, est un drame dans l’Irlande rurale des années 1980, qui met en scène la vie d’une jeune fille dont les parents en difficulté l’envoient passer l’été chez un couple de cousins. Un film qui joue beaucoup sur les non dits et sur une fausse apparence de distance pour mieux révéler au cœur du récit beaucoup de secrets. Ce portrait très touchant du début de l’adolescence est interprété par la jeune Catherine Clinch qui irradie de talent sur l’écran. C’est aussi le deuxième film en gaélique pour la DoP irlandaise Kate Mc Cullough après le très beau Arracht, de Tom Sullivan (à Camerimage 2020). Notons que Kate a également un lien particulier avec la Pologne, puisqu’elle a fait ses études à l’école de cinéma de Łódź... (FR)
Un bon clip repose souvent sur une idée de mise en scène. Pour "Other Side", titre du duo électro autrichien Camo & Krooked, le réalisateur Rupert Höller a décidé de mettre en scène l’aventure étrange d’une jeune femme à bord de son camping-car installé en bordure de forêt. Un clip où la lumière est actrice de la scénographie, offrant quelques ambiances nocturnes assez fantastiques. Le directeur de la photographie autrichien Matthias Helldoppler nous confie sa méthode pour ces jeux de lumière... (FR)
Se déroulant presque uniquement dans un appartement vétuste et sombre, L’angelo dei muri, (The Angel in the Wall), de Lorenzo Bianchini, est une étrange histoire mêlant présent et passé entre un vieil homme seul menacé d’expulsion et de nouveaux locataires. Le résultat évoque dans sa forme et sa mise en scène notamment Les Autres, de Alejandro Amenábar (2001). C’est le directeur photographie autrichien Peter Zeitlinger, ASC, qui est derrière la caméra de ce film où les plans sont comptés, et la chorégraphie entre comédiens et caméra très déterminante. Une mise en scène de l’espace avant tout. (FR)