La Commission européenne espère parvenir, d’ici à la fin de l’été, à un accord sur le réexamen des aides publiques à la création d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Pourvu que cet accord satisfasse toutes les parties en présence.
La charge n’est pas venue de France, mais de Belgique. Une pétition de réalisateurs européens, emmenés par les frères Luc et Jean-Pierre Dardenne, deux fois lauréats de la Palme d’or à Cannes, a été lancée, lundi 22 avril, pour exiger de la Commission européenne l’exclusion explicite de l’audiovisuel et du cinéma des discussions commerciales bilatérales qui doivent s’ouvrir, à l’été, entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis.
Baston. L’extension de la convention collective secoue tout le cinéma français. Après les techniciens et les producteurs, les réalisateurs entrent dans l’arène. Et veulent calmer le jeu.
Films à petits budgets condamnés ? Récemment dans la presse, la démarche courageuse d’Éric Rohmer comme cinéaste a été utilisée pour défendre un point de vue personnel de production. Il a été dit que Rohmer, si la nouvelle convention collective était appliquée le 1er juillet 2013, n’aurait pas pu faire ses films.
Rapport. Droite et gauche souhaitent réformer, tout en maintenant le régime des métiers artistiques. Un dossier politiquement explosif qui fait l’unanimité entre droite et gauche : c’était hier à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la présentation du rapport d’information sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques.
Le déficit du régime des intermittents, le fameux 1 milliard d’euros « gravé dans les esprits » ? Le calcul est à revoir. Les critiques de la Cour des comptes, dénonçant un système à la dérive ? Si l’approche se justifie « sur un plan comptable », elle est en revanche réductrice.
Un parfum de veillée d’armes flotte sur le cinéma français. Avant l’entrée en vigueur de l’extension de la convention collective, en juillet, partisans et opposants se livrent bataille à coups de communiqués cinglants, de pétitions et d’appels à la mobilisation générale, voire à l’arbitrage du président de la République.
La prochaine application du texte provoque un débat houleux dans la famille du cinéma. Le ministère de la Culture a annoncé, ces jours derniers, la nomination d’un médiateur sur le sujet.
Le Monde, 3 avril 2013 Pascale Ferran, réalisatrice de Lady Chatterley (2006), est l’une des 1 600 signataires de la pétition visant à "sauver le cinéma français". En cause, la convention collective de la production cinématographique, qui divise la profession. Mais l’initiatrice du " Club des 13 ", un groupe de réflexion sur le financement des films d’auteur, a hésité avant de signer l’appel. Car, dit-elle, une convention collective est absolument indispensable.
Le Monde, 6 mars 2013 L’extention annoncée de la convention collective irrite les producteurs indépendants. Michel Sapin s’est fait de nouveaux amis, dans le cinéma d’auteur... Quelques phrases prononcées par le ministre du travail, le 26 février, lors de son audition à l’Assemblée nationale, ont mis le feu aux poudres. Devant les députés de la mission d’information sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques, Michel Sapin n’a pas seulement défendu avec vigueur le régime des intermittents du spectacle.
Devant les députés, les deux ministres ont défendu le régime d’assurance-chômage des artistes. La performance a eu lieu, mardi 26 février, dans une salle de réunion de l’Assemblée nationale, au 101, rue de l’Université, à Paris. Aurélie Filippetti et Michel Sapin avaient rendez-vous avec les députés de la mission d’information sur les conditions d’emploi dans les métiers artistiques, pour répondre à leurs questions et évoquer les gros chantiers, comme le projet de loi d’orientation sur le spectacle vivant ou la réforme de l’assurance-chômage des artistes et des techniciens du spectacle.
Le Monde, 20 février 2013 « Bonsoir Monsieur le Ministre. Comment va la famille ? Non, ce n’est pas une menace ! » Les rires fusent, dimanche 17 février, dans la salle du Palais des congrès de Madrid. Le ministre de l’éducation, de la culture et du sport, José Ignacio Wert, esquisse un sourire mal à l’aise, et la comique Eva Hache, présentatrice de la 21e cérémonie des Goyas, les César du cinéma espagnol, continue : « Félicitations ! On ne doit pas vous le dire souvent en ce moment. Mais félicitations ! Je le dis parce que c’est bientôt votre anniversaire. Pour le reste, non, bien sûr. »
Des jaunes de Van Gogh menacés par les ampoules LED, tel est le titre d’un article, paru récemment dans le quotidien Le Monde, où il est question des effets de la lumière sur le jaune de chrome, un pigment que Vincent Van Gogh a maintes fois utilisé pour nombre de ses peintures.
" La caméra numérique de l’ingénieur Jean-Pierre Beauviala était très attendue dans le milieu du cinéma. Parce qu’elle tente de restituer la richesse de la bonne vieille pellicule. " A lire, dans Télérama n° 3286 du 2 janvier 2013, des propos de Jean-Pierre Beauviala (Aaton) recueillis par Aurélien Ferenczi.
Suite à l’article " Les acteurs français sont trop payés ! " signé de la plume de Vincent Maraval, distributeur et producteur (Wild Bunch), et paru dans Le Monde daté du dimanche 30 décembre 2012, des nombreuse réactions ont été publiées ici et là, émanant de la presse ou de diverses personnalités du cinéma. Lire quelques-unes de ces réactions...
Le Monde, 28 décembre 2012 L’année du cinéma français est un désastre. Pendant que Gérard Depardieu fait l’actualité et que les ministres rivalisent d’esprit pour en faire le scandale du moment et dénoncer son exil fiscal à 2 kilomètres de la frontière d’un pays dont il ne se sent " plus faire partie ", personne ne parle du cinéma français. Or tous les films français de 2012 dits importants se sont " plantés ", perdant des millions d’euros : Les Seigneurs, Astérix, Pamela Rose, Le Marsupilami, Stars 80, Bowling, Populaire, La Vérité si je mens 3, etc.
Le Monde, 8 décembre 2012 Jeudi 6 décembre. La nuit est tombée sur Lyon. Il est près de 18 heures. Les voitures n’ont plus accès au centre-ville. Les lampadaires ont baissé d’intensité en s’habillant de gélatine rouge ou bleue. Les Lyonnais, malgré le froid, sont descendus dans la rue. Des touristes venus du monde entier les ont rejoints. La 14e Fête des lumières de Lyon a commencé.
Le Figaro, 12 décembre 2012 Décidément, le statut des intermittent du spectacle se prête à toutes les dérives… On connaît le coût faramineux de leur régime d’indemnisation du chômage. Dans un prérapport qui ne comporte pas la réponse des intéressés et qui a été révélé par l’agence News Tank Culture, la Cour des comptes dénonce les dysfonctionnements de la Caisse des congés spectacles. Des dysfonctionnements qui, pour le coup, pénalisent les 190 000 intermittents concernés.