Motion capture, Performance capture, effets spéciaux, des origines à Tim Burton

Des premiers personnages numériques imaginés dans les années 1980 pour Tron et Le Secret de la pyramide jusqu’aux acteurs virtuels criants de vérités s’animant dans Avatar, la dernière Planète des singes et le Tintin de Steven Spielberg, les magiciens des effets spéciaux n’ont cessé de redoubler d’inventivité pour relever les défis technologiques les plus incroyables. A l’heure ou la " motion capture " et la " performance capture " s’immiscent de plus en plus dans le paysage cinématographique, le 7^e Art n’est-il pas en train de vivre une irrémédiable révolution ? A moins qu’une nouvelle forme d’expression parallèle, à mi-chemin entre le film d’animation et le film traditionnel, ne soit en train d’émerger ?

Journaliste spécialisé dans le cinéma fantastique et les effets spéciaux, Gilles Penso est un collaborateur de la revue L’Ecran fantastique. Il a également écrit pour SFX Magazine, Le Technicien du Film, Le Film français, Comic Box, Fantastyka, Pixel, Microkids Multimédia, Mikado et DVD Vision. En 1993, il rédige la nouvelle édition du livre Technique des effets spéciaux (éditions Dujarric).
En 1997, il produit et réalise une série d’émissions pour Disney Channel, puis co-fonde la société de production Cosmic Peanuts. En 2002, il signe Stop Motion, l’animation image par image dans le cinéma fantastique (Editions Dreamland).

Parallèlement à ses activités de journaliste, il réalise de nombreux documentaires et reportages. Il finalise actuellement un documentaire franco-britannique consacré à la légende des effets spéciaux Ray Harryhausen, avec la participation exceptionnelle de Peter Jackson, James Cameron, Steven Spielberg, Tim Burton, John Landis, Guillermo del Toro, Terry Gilliam et de nombreux autres prestigieux cinéastes (co-produit par Frenetic Arts et la Ray & Diana Harryhausen Foundation).

- Prochaine conférence : vendredi 6 avril, 14h30, " L’animation japonaise des origines à nos jours ", par Brigitte Koyama.