Editoriaux de la Lettre

L’éditorial de la Lettre de juillet-août
Par Richard Andry, coprésident de l’AFC

A Paris, en période de forte canicule, comme c’est le cas actuellement, on peut aller se réfugier dans une salle de cinéma, lieu privilégié où l’on partagera, avec d’autres "cinocheurs", un bon (ou moins bon) film et un peu (beaucoup) de fraîcheur. Moment de plaisir que l’on peut même parfois agrémenter d’une crème glacée et que l’on peut répéter à satiété tout au long de la journée et dont je ne me suis jamais privé depuis ma plus tendre enfance.

L’éditorial de la Lettre de mai 2017
par Richard Andry, coprésident de l’AFC

C’est mon premier édito et je tiens, avant tout, à saluer le travail exemplaire effectué par Nathalie Durand pendant ses trois années de présidence de l’AFC, et sa disponibilité, sa générosité et son efficacité qui ont permis d’assurer la continuité et la pérennité de la dynamique initiée par les "pères fondateurs" et par celles et ceux qui, tout au long des vingt-sept années de son existence, ont donné beaucoup de leur temps et de leur énergie pour en faire l’association internationalement reconnue et respectée, tout autant active qu’interactive, qu’est devenue aujourd’hui l’AFC.

L’éditorial de la Lettre de mars 2017
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

« Je me sens chez moi ! » C’est par ces mots qu’Andres Torres, président de l’AEC, association espagnole des directeurs de la photographie, a exprimé son ressenti à la visite du Micro Salon 2017. Nos amis espagnols de l’AEC étaient venus observer, s’inspirer pour organiser leur premier Micro Salon à Madrid. Et ils nous sollicitent pour une "Carta Blanca" à l’AFC en décembre prochain…

L’éditorial de la Lettre de janvier 2017
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

Il occupait un poste au CNC alors, produisait un court métrage sur lequel j’étais assistante caméra à ma sortie de Louis-Lumière. Des années plus tard, je l’ai retrouvé directeur de La fémis. Pendant des années nous nous sommes côtoyés rue Francœur, lui fervent militant de la culture, nous directeurs de la photo de l’AFC.

L’éditorial de la Lettre d’octobre 2016
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

La Machine Cinéma, concoctée à la Cinémathèque française par Laurent Mannoni, nous transporte dans l’histoire du cinéma. L’art qui dépend le plus de la technique, lié à l’industrie. Un art collectif aussi, les cinéastes s’entourant dans la majorité des cas de collaborateurs essentiels dans le processus créatif. Et un art sans cesse en évolution. Les outils toujours nouveaux façonnant de nouvelles écritures.

L’éditorial de la Lettre de juin 2016
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

Cannes met en lumière le cinéma d’auteur. Mais comme le dit Christian Mungiu : « Le temps d’exploitation d’un film est de plus en plus bref… Le cinéma d’auteur n’existera pas à moins de faire un effort. Il faut éduquer les jeunes. Ce que nous faisons est difficile, il faut pouvoir l’expliquer. Le Festival de Cannes s’en assure déjà. Il est important de poursuivre ces efforts, de découvrir les films des jeunes réalisateurs et d’encourager le cinéma d’art et d’essai. »

L’éditorial de la Lettre de mars 2016
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

Je pourrais parler de Carol, de la beauté du Super 16 et du travail formidable d’Ed Lachman, de Ce sentiment de l’été, filmé par Sébastien Buchmann en Super 16 et de ses couleurs, des 8 salopards, de Tarantino et son 70 mm, du plaisir de revoir Le Vent nous emportera, filmé par Mahmoud Kalari, bref de tous ces bijoux qui nous réjouissent dans cet écrin qu’est la pellicule.

L’éditorial de la Lettre de décembre 2015
Par Nathalie Durand, AFC

« Le cinéma sert à représenter les fractures et les questionnements, à leur donner une forme. » Thomas Bidegain, à propos de son film Les Cowboys Depuis que l’homme existe la culture a toujours été le ciment de la civilisation. Depuis ce sinistre vendredi 13 novembre, règne un climat étrange à Paris. Bien sûr, il y a plus de police, plus d’armée, plus de kalachnikov mais plus de convivialité aussi. Comme si nous, témoins proches de ces attentats, recherchions dans l’échange, même le plus ténu, ce besoin (...)

L’éditorial de la Lettre de septembre 2015
Par Nathalie Durand, AFC

Quand j’étais assistante, je me souviens de ces séances de rushes après la journée de tournage, prendre le scooter, la voiture, aller jusqu’à Epinay, monter les escaliers qui mènent à la salle de projection, attendre le ventre noué, le noir qui se fait, le premier clap, les images brutes, sans son, la découverte des plans tournés la veille, le soulagement quand le point est là, l’envie de se fondre dans le noir quand il n’y est pas. Voilà, pour moi c’est ça les premiers souvenirs d’Eclair.

L’éditorial de la Lettre de juin 2015 N° 5
Par Nathalie Durand, coprésidente de l’AFC

L’exposition "Lumière" au Grand Palais nous replonge aux sources de ce qui fait notre métier. Depuis plus de cent ans maintenant, les opérateurs rendent compte de l’état du monde. Dans ces premières images en mouvement se tient déjà la force d’un art. Aujourd’hui paraît Lumières n° 5. N° 5, comme un parfum envoûtant de cinéma et de lumière !

L’éditorial de la Lettre de mai 2015 Ouverture
Par Nathalie Durand, Laurent Chalet et Vincent Mathias, coprésidents de l’AFC

L’ouverture, nous en parlons souvent. L’ouverture vers les nouveaux talents, vers ceux dont la filmographie se situe hors des sentiers battus, vers un cinéma reflet d’une société en constante évolution. Force est de reconnaître que l’AFC est reconnue, écoutée. Elle est associée au cinéma de qualité, à une profession qui affirme ses spécificités et qui veut tirer les films toujours vers le haut.

L’éditorial de la Lettre d’avril 2015 Ecrire sur du sable
Par Matthieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Le musée de Mossoul en Irak (2015), les mausolées de Tombouctou au Mali (2012), les Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan (2001). « Misérables hommes, et si imbéciles qu’ils ne comprennent même pas qu’ils sont des barbares ! Il y a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire, c’est dépasser son droit. » Cette réflexion de Victor Hugo dans le manifeste Guerre aux démolisseurs conserve deux siècles plus tard sa sinistre actualité…

L’éditorial de la Lettre de mars 2015 Autour de la table
Par Matthieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Le mardi 24 février 2015, le Conseil d’Etat a annulé l’arrêté d’extension de la convention collective de la production cinématographique. Donner un cadre légal aux professions du cinéma serait néfaste à sa diversité selon certains. Nous pensons évidemment qu’aucun film ne mérite d’être abandonné au bord de la route. Les mécanismes qui permettront d’y parvenir ne doivent cependant pas se retourner contre ceux qui fabriquent ces films, y compris – et surtout – dans un contexte économique particulièrement difficile.

L’éditorial de la Lettre de février 2015 L’AFC tape les 25 balais, les 5 lustres, le quart de siècle…
Par Mattieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Nous étions en 1990. Les Français s’étaient faits longtemps attendre, l’ASC américaine avait déjà 72 ans et la BSC anglaise, 41. Derobe, Glenn, Strouvé – nostalgie du temps où les génériques faisaient l’économie des prénoms – bientôt rejoints par Serra, Lhomme, Lenoir et Alazraki, créent l’association. Loiseleux, le spécialiste, rédige les statuts. Les fabricants de pellicules, tout puissants à cette époque, sont les premiers bienfaiteurs. Comme présidents d’honneur, trois incontournables : Kelber, Alekan et Coutard, comme premier président : Lhomme.

L’éditorial de la Lettre de décembre 2014 Arane n’est plus
Par Matthieu Poirot-Delpech, coprésident de l’AFC

Il en va des outils comme des hommes qui les manipulent, ils meurent.
Il est des disparus dont on pense qu’ils « ont fait leur temps » et que « c’était peut-être mieux comme ça ». On pense que leur disparition valait mieux qu’une lente agonie, qu’un pénible chapelet de souffrances. On est triste, c’est tout.