Pour « mettre en perspective » ma présence au Conseil d’administration de l’ENS Louis-Lumière et afin de dissiper tout malentendu, je me premettrai d’apporter deux ou trois précisions évidentes à mes yeux.
It is with a pang in my heart that in late June 2018, I will hear for the last time the continuous purring of the AFC’s printer carrying out the task that was assigned to it for the last quarter century. Namely, the reproduction of nearly three hundred copies of the AFC’s monthly Newsletter. Indeed, in the name of prudent cost-saving measures, and with a few rare exceptions that will confirm the rule, the Newsletter will only be available in PDF format, which each recipient will be able to print out if need be.
Il faut avouer qu’on ne se lassera jamais de cette question combien de fois entendue à l’occasion de rencontres ici ou là et qui laisse, on doit le dire, pantois, venant de membres de notre chère association, une pirouette à chaque fois renouvelée en guise de réponse, histoire de se donner une contenance.
A lire les quelques lignes écrites par Cendrine Dedise pour évoquer la mémoire de son cousin Denis, comment ne pas penser à cet autre moment magique...
C’était il y a moins d’un an. Une bonne nouvelle, et par ailleurs excellente initiative, nous parvient de l’AEVLL (Association des anciens élèves de Vaugirard - Louis-Lumière). Quelques membres actifs de cette association, dont son président Gilles Flourens, instaurent, de conserve avec la direction de l’Ecole, un système de parrainage entre anciens et étudiants de deuxième année, du moins ceux qui, de part et d’autre, en ont manifesté l’envie.
Sur les plateaux de cinéma, lorsqu’un film se termine et que la caméra s’arrête de tourner pour la dernière fois, le directeur de la photo et toute son équipe sont toujours un peu tristes. Lorsqu’un proche collaborateur s’éteint, c’est un peu de la mémoire et du savoir-faire collectifs qui disparaissent avec lui.
Le 4 décembre 2019 en soirée à La Fémis, l’AFC, en collaboration avec Luc Béraud, rendait hommage au directeur de la photographie Pierre Lhomme, son président d’honneur et l’un de ses membres fondateurs. A travers des extraits de films, entretiens et témoignages de quelques-uns de ses collaborateurs - Pierre Abraham, André Bouladoux, Jacques Renard, Sébastien Mingam, Jean-Paul Rappeneau - nous avons voulu rappeler son expérience du film documentaire, son utilisation novatrice de sources de lumière diffusée et réfléchie, comme ses engagements. Nous proposons, dans une vidéo, de retracer son parcours en suivant le fil conducteur de cette soirée, destinée à honorer sa mémoire.
Dans l’éditorial de la dernière Lettre, Caroline Champetier écrivait à propos du Festival qu’« il n’y a pas de limitation de vitesse à Cannes... ». Continuons sur sa lancée en usant, par métaphore et course automobile interposées, d’un style qui semble lui être cher. Si la vitesse est effectivement de mise sur le circuit de la Croisette, les festivaliers ne carburent pas tous à plein régime... Question de mécanique, d’entraînement, de volonté, de chrono, ou tout simplement de pilote !
Pour rester dans le domaine de la couleur en général et pour les amateurs d’autochromes en particulier, Marc Salomon, membre consultant de l’AFC, nous signale un site Internet consacré à la collection de Gabriel Veyre, l’un des opérateurs du cinématographe Lumière.