Brocéliande

Le film se passe pour moitié dans un campus d’étudiant et pour l’autre moitié dans des grottes éclairées avec des torches. Je tiens à saluer le travail du chef décorateur, Franck Benezech, et de son équipe car ils ont été très attentifs à mes demandes et à mes "angoisses".
Explorer un univers non-réaliste m’a permis d’expérimenter une nouvelle approche du travail sur la couleur.

Le film est pratiquement entièrement tourné en Fuji 500 (sans jamais la " pousser " pour cause de gonflage Scope). Je ne voulais pas trop ajouter de lumières additionnelles sur les visages et j’avais peur d’avoir des flammes et des visages trop rouges, Doug me poussant toujours un peu plus à l’obscurité et à la sous-exposition... Ce choix m’a entièrement satisfait et j’ai été très agréablement surpris de n’avoir aucun souci pour tous les trucages qui nécessitaient une numérisation.

Nous avons eu recours aussi à de nombreux trucages optiques et je n’ai eu que très peu de déperdition malgré le grand nombre de générations qu’a subi le négatif original.
L’étalonnage s’est fait entièrement en argentique, chez GTC. Les " Christophe " (Lemer et Bousquet) m’ont bien épaulé, une fois de plus.

Doug m’a donné la chance de ressusciter mes passions adolescentes pour les séries B et les films d’horreur... et je suis fier de rajouter ce film, dit d’un genre " mineur " à ma petite filmographie.