Centième anniversaire de la naissance d’Henri Alekan

La Lettre AFC n°188

La Cinémathèque française organise une séance spéciale, le samedi 27 juin 2009 à 14h30, Salle Henri Langlois, autour d’une projection de L’Etat des choses de Wim Wenders.
Et, après la projection, une rencontre avec Agnès Godard, Willy Kurant, Jean-Louis Leconte et, sous réserve, Wim Wenders.



Henri Alekan commence à travailler dès 1929, puis devient l’assistant d’Eugen Schüftan en 1933. Fait prisonnier au début de la guerre, il s’évade et rejoint les studios de la Victorine, à Nice, en zone dite libre. Il y rencontre Abel Gance. Il s’implique à la même période dans le Centre Artistique et Technique des Jeunes du Cinéma.
A la Libération, il est remarqué pour La Bataille du rail (1945) de René Clément et surtout La Belle et la bête (1946) de Jean Cocteau. Henri Alekan s’y inspire des illustrations par Gustave Doré du conte de Charles Perrault. Cocteau parle d’une « poésie robuste ».
Par la suite, il travaille à de nombreux films, parmi lesquels La Marie du port (1949) et Juliette et la clé des songes (1950) de Marcel Carné, Anna Karenine de Julien Duvivier (1948), Vacances romaines de William Wyler (1952), Austerlitz d’Abel Gance (1960), Deux hommes en fuite de Joseph Losey (1970), Le Territoire de Raoul Ruiz (1981), Les Ailes du désir de Wim Wenders ou Berlin-Jérusalem d’Amos Gitai (1989).



Henri Alekan - lors de la soirée Fuji que Gérald Fiévet et Annick Mullatier avaient organisée pour fêter ses 80 ans
Henri Alekan
lors de la soirée Fuji que Gérald Fiévet et Annick Mullatier avaient organisée pour fêter ses 80 ans